La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) poursuit son processus d’immatriculation, notamment de celui du secteur privé qui a débuté en mars 2013. Le tour revient actuellement aux Petites et moyennes entreprises et industries (PME, PMI) de faire enregistrer leurs employés dans ce processus qui leur permettra de bénéficier des avantages liés à l’assurance maladie obligatoire dans le pays.
L’opération d’enrôlement des personnels des entreprises du secteur privé avait commencé avec le déploiement des agents de la CNAMGS dans les entreprises et sociétés ayant d’importants effectifs. En commettant ces équipes mobiles sur place pour effectuer l’immatriculation, les responsables de la CNAMGS voulaient éviter une baisse de la productivité dans ces entreprises. Conformément à l’agenda retenu, cette opération concernait les travailleurs et retraités du secteur privé et parapublic sur toute l’étendue du territoire national.
Actuellement, le tour revient aux entreprises ayant des effectifs inférieur ou égal à quinze (15) agents. Pour ce qui est des villes de Libreville et Owendo, l’opération se déroulera du 19 au 30 septembre 2013, du lundi au vendredi dans les locaux de la CNAMGS à Montagne Sainte. Quant aux PME et PMI de l’intérieur du pays, leurs employés doivent se rapprocher de la délégation provinciale de la CNAMGS de leur province.
Comme cet agent de la Société gabonais de services (SGS) qui s’était fait enrôler en son temps, de nombreuses autres personnes, employés de PME et PMI tiendront certainement le même langage : «On a vraiment attendu ce jour. On avait l’habitude de voir comment les autres brandissaient leur carte CNAMGS devant les guichets de pharmacies, dans les hôpitaux et cela nous amenait à penser que nous n’avions pas les mêmes droits dans ce pays. Maintenant, je crois que ce que j’ai considéré comme une erreur est réparée».
A noter que conformément aux textes en vigueur, pour bénéficier de la prise en charge des soins de santé par la CNAMGS, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5% de ses rémunérations (c’est-à dire salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1% au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la CNAMGS). Le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) cotise à concurrence de 1,5% de sa pension.