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ONU: Ali Bongo Ondimba et les enjeux du développement

Ali-Bongo-300L’ouverture mardi 17 septembre 2013 de l’Assemblée générale des Nations Unies, suivie mardi 24 par l’ouverture du débat général au cours duquel interviendra le président Ali Bongo Ondimba, donne le coup d’envoi d’intenses discussions autour des enjeux du développement. Il s’agit de définir le programme onusien pour l’après-2015 en tenant compte des succès et des échecs des Objectifs du Millénaire pour le Développement tout en y intégrant des critères spécifiques liés au développement durable.
9 jours pour changer l’avenir
Le Président de la République gabonaise s’apprête à rejoindre le siège de l’Organisation des Nations -Unies à New York afin de prendre part au débat général de la 68e session ordinaire de l’Assemblée générale. Lancés mardi 17 septembre, les travaux sont placés cette année sous la direction du représentant permanent d’Antigua-et-Barbuda, John W. Ashe, élu par acclamation président de l’Assemblée générale. Lors du « débat général » qui, selon le règlement, doit durer neuf jours ouvrables à partir du mardi 24 septembre, les dirigeants de la planète seront invités à exprimer leurs vues sur le thème « Le programme de développement pour l’après-2015 : plantons le décor ».
Une stratégie nationale en phase avec l’agenda mondial
L’urgence, en 2013, c’est d’inventer l’avenir post-2015, date-butoir pour la réalisation des huit Objectifs du Millénaire pour le développement (Eliminer l’extrême pauvreté ; Education primaire pour tous ; Egalité des sexes ; Mortalité infantile ; Santé maternelle ; VIH-Sida-Paludisme ; Environnement ; Partenariat mondial pour le développement), alliant le concret à l’idéal, tirant les leçons du bilan dressé par le Secrétaire général Ban Ki-moon dans le rapport « Une vie de dignité pour tous ». Pour Ali Bongo Ondimba, comme pour les autres chefs d’Etat porteurs d’une vision dynamique et progressiste de la vie internationale, ce cadre stratégique nouveau doit permettre de mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici à 2030. Le Gabon, pays qui n’a pas tardé à intégrer les questions environnementales à son processus d’émergence – le volet novateur Gabon Vert -, déploie une stratégie nationale (PSGE) en phase avec les priorités de cette Assemblée générale : d’ici à 18 mois, l’ONU lancera un agenda qui fera du développement durable un principe directeur global de la vie internationale.
Classé par son Indice de développement humain (IDH-PNUD) au premier rang continental devant quarante-trois pays d’Afrique subsaharienne, le Gabon enregistre des progrès socio-économique confirmés par différents indicateurs (croissance + 6,3%, croissance hors pétrole +10%, ratio dette sur PIB 18%, meilleur ratio nombre d’élèves par enseignant dans l’enseignement primaire de la sous-région selon la Fondation Mo Ibrahim). En outre, plusieurs réformes structurantes confortent ces indicateurs parmi lesquels la mise en place d’une assurance santé universelle, le plafonnement des prix des produits de première nécessité ou encore l’alignement de l’éducation et de l’entreprise.
Une voix, une ambition
Lorsqu’il prendra la parole dans une semaine à New York à l’occasion du débat général, le chef de l’Etat sera la voix d’une ambition nationale dont l’écho se propage à l’échelle continentale : à l’heure de la mondialisation, l’homme et la nature doivent être replacés au centre des enjeux politiques afin de garantir aux peuples en marche vers le plein développement le destin souverain qu’ils méritent.

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