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Jacques Adiahénot, Papaoutai ?

jacques-adiahenotMais où est passé Jacques Adiahénot ? Se sont interrogé, médusés les habitants de Libreville parmi lesquels on dénombre encore bien de ses amis et aficionados. L’ancien ministre aurait-il laissé tomber la politique ? Son absence parmi l’ensemble des candidats aux élections locales à venir inquiète et ne présagerait rien de bon. «Papaoutai» [papa où es-tu], pourraient clamer les fans de Stromae, chanteur à la mode.

Sur un total de 537 listes de candidats validées par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), le nom de Jacques Adiahénot n’apparaît nulle part. Tout de même étonnant, en conviendra-t-on. A moins que son dossier de candidature n’ait été rejeté, comme 50 autres, par la Cenap. Mystère !

Jadis adulé par de nombreux individus à travers la capitale et dans certaines villes de l’intérieur du pays, celui qu’on appelle affectueusement «Adia», n’apparaît plus que rarement en public depuis son départ du gouvernement, à tel point que la politique, selon certaines indiscrétions, serait loin de lui. L’homme aurait d’autres ambitions. Ce qui expliquerait, selon de nombreux commentaires, son va-et-vient incessant entre la France et le Gabon. Si pour certains, Adiahénot y va pour traiter des affaires avec des firmes étrangères ou pour des raisons personnelles, pour d’autres il est va sur l’invitation des «plus hautes autorités françaises» qui le soutiendraient dans ses nouvelles et grandes ambitions politiques. Pourtant, en matière d’«ambitions» ou de stratégies politiques, l’ancien secrétaire général du Parti démocratique gabonais voir semble plutôt avoir choisi de faire profil bas, depuis quelques temps.

Des mauvaises langues rapportent à cet effet, que l’ancien ministre de l’ère Omar Bongo aurait eu peur de se présenter à la mairie de Libreville en raison du positionnement courageux et, dit-on «viril» d’Alexandre Barro Chambrier au 4ème arrondissement de Libreville, qu’il ne connaît que trop bien pour en avoir longtemps été l’élu à l’Assemblée nationale. Pourtant, bien plus que le fils de Chambrier, on s’attendait presque à sa candidature au poste de maire de Libreville. Excusez du peu. «Jacques Adiahénot a peur», se murmure-t-il. En effet, si les deux hommes se connaissent mutuellement, c’est que leur appartenance au parti au pouvoir, en plus de leur relation personnelle, leur ont permis chacun d’évaluer les aptitudes et la célébrité de l’autre. Et à ce jeu, d’aucuns, selon des indiscrétions, n’auraient pas vendu chère la peau de Jacques Adiahénot, Marcel Eloi Rahandi Chambrier, lui aussi ancien hiérarque du parti présidentiel et père d’Alexandre Barro Chambrier, détiendrait des secrets destructeurs qu’il pourrait jeter sur la place publique pour déstabiliser Jacques Adiahénot. Alors, profil bas, M. Adiahénot !

Mais, en homme digne et sûr de lui, Jacques Adiahénot aurait fait savoir à son entourage qu’il attend le grand jour, la «vraie» élection. Selon ses camarades, l’ancien ministre, d’un meilleur acabit personnel que Jean Ping, ne serait pas fait pour une simple élection offrant des postes de membres des conseils départementaux et conseils municipaux, il mérite mieux : le poste présidentiel, jacte-t-on dans son entourage.

Jacques Adiahénot, président en 2016 ? Mais, pour prouver de sa bonne foi et clarifier les choses, le Mpongwè du 4ème arrondissement, serait en passe de faire une importante déclaration dans les semaines à venir si nécessaire. L’objectif : offrir son soutien à la candidature de Jean Eyéghé Ndong du 2ème arrondissement. Ca promet.

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