Annoncée depuis quelques temps, l’inauguration de l’Institut du pétrole et du gaz (IPG) pourrait être effective d’ici la fin du mois de novembre. A l’issue de sa récente visite sur le chantier de construction du futur établissement d’enseignement supérieur, Etienne-Dieudonné Ngoubou s’est dit satisfait et confiant pour un démarrage imminent de la formation.
En visite sur le chantier de construction du futur Institut du pétrole et du gaz (IPG), le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Etienne Dieudonné Ngoubou, a annoncé, le 7 décembre 2013 à Port-Gentil, l’inauguration imminente de cet établissement d’enseignement supérieur. Fruit de la coopération entre les différentes compagnies d’exploitation pétrolières en activité au Gabon et l’Etat gabonais, l’IPG se donne pour mission de former les jeunes Gabonais aux métiers du pétrole et du gaz, afin de minimiser voir combler de manière effective la carence des personnels nationaux dans le domaine. Une carence que le gouvernement, en partenariat avec le patronat du secteur pétrolier, souhaite voir au plus bas conformément aux directives du Chef de l’Etat.
Prévu pour s’étendre sur 18 mois, la formation au sein de l’IPG devra débuter très tôt afin de permettre un meilleur respect du programme des enseignements. Pour ce faire, Etienne Dieudonné Ngobou a annoncé que «la première cuvée de l’établissement en Master entrera en formation dès le 2 décembre 2013.» Une formation qui, selon le ministre se fera sur la base du partenariat établi avec d’autres écoles supérieures et universités telles que l’Institut français du Pétrole (IFP) et l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). «C’est un partenariat public-privé qui permettra de renforcer l’offre de formation pour les Gabonais, afin qu’on en compte de plus en plus à des postes de responsabilité dans les entreprises pétrolières», a indiqué le ministre au terme de sa visite.
De plus, si de l’avis de du ministre du Pétrole, «le projet est viable pour le gouvernement qui s’est mis à l’évidence qu’il n’est pas possible d’améliorer l’implication des nationaux dans le secteur des hydrocarbures s’ils ne sont pas bien formés et dotés de compétences et d’expertise requises», c’est que le pays aspire à une pleine implication dans l’exploitation de ses ressources pétrolières. Ainsi, Etienne Ngoubou qui, au terme de sa visite, a dit son satisfecit par rapport à l’avancement des travaux, a tout de même souhaité que l’installation de tous les outils (bancs d’essai hydraulique et électronique, appareils informatiques) soit faite le 15 novembre prochain au plus tard. Puisque, indique-t-il, «pour former des gens dans ce domaine, il faudrait qu’on puisse simuler les conditions réelles d’exploitation d’un gisement pétrolier […], afin que nos jeunes compatriotes qui vont s’initier aux métiers du pétrole puissent jouir pleinement de la qualité du matériel didactique.»
