Lors du forum de la Santé qui s’est tenu le 29 juin dernier à Paris, le Président de l’association «Diabète Et Nous Afrique» (Dena), Guy Bouba, et sa Vice-présidente, le Dr Nelly Mortiniera, ont rencontré Léon Nzouba, le ministre de la Santé du Gabon. Occasion pour cette organisation ayant pour but de soutenir la volonté des pouvoirs publics dans la lutte contre les maladies, de présenter ses objectifs au chef du département Santé du Gabon.
Il a donc été expliqué au ministre gabonais de la Santé «pourquoi Dena ?» Ainsi que le montrent les études de la Fédération internationale du diabète, les maladies non transmissibles deviennent une nouvelle priorité sanitaire en Afrique, et singulièrement au Gabon car c’est le pays d’Afrique noire francophone où la prévalence du diabète est la plus élevée. C’est pourquoi Diabète et nous Afrique (DENA) se propose de créer une caravane mobile qui se déplacera à travers les différents pays d’Afrique pour des campagnes de dépistage, de sensibilisation et d’information sur le diabète. La première étape de ses campagnes verra le jour au Gabon du fait de la stabilité politique de ce pays, de sa localisation géographique, de la présence d’une couverture nationale d’assurances maladies et de garanties sociales (CNAMGS) et de la volonté politique du chef de l’état son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Les entretiens du 29 juin avec le ministre ont porté leurs fruits. Car, dans le droit fil du forum de la Santé, l’association Dena, dans ses objectifs, se propose d’aider à la formation du personnel de santé Gabonais. Ainsi, dès que le Gabon aura initié sa demande de convention, un partenariat Gabon, Centre Hospitalier de Perpignan et Faculté de Médecine de Montpellier sera conclu. Cela va permettre la formation des infirmiers, des diététiciens et des médecins généralistes à compétence, dans le domaine de la diabétologie.
L’association Dena est en effet connue pour avoir mis sur pieds un partenariat et une stratégie d’accompagnement des pays d’Afrique francophone dans la prise en charge des patients diabétiques et la formation des médecins dans tous les domaines de la diabétologie. Il est question de faire régresser le taux de prévalence de cette pathologie sur le continent : un projet dont le Gabon va donc être le point de démarrage.
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