Malika Bongo Ondimba, la présidente de l’association Défis de Femmes et du Comité national Miss Gabon, est à nouveau descendue sur le terrain, le 10 novembre 2013, visitant des jumeaux et autres nourrissons en difficulté, en vue de soulager un tant soit peu la détresse de leurs mères.
Il y a des milliers de romans humanitaires à écrire et Malika Bongo Ondimba, la présidente de l’association Défis de Femmes et du Comité national Miss Gabon, a choisi de se consacrer à la petite légende des nourrissons en difficulté, particulièrement les jumeaux, triplés et autres naissances multiples. Interrogée sur cette inclination à venir au secours des jumeaux en détresse, Malika Bongo explique : «C’est en connaissance de cause. Je suis, moi-même, maman de jumeaux. Je peux donc comprendre que c’est vraiment, vraiment, dur d’élever ces enfants, surtout durant les premiers mois et tant que dure le bas âge. Je les encourage donc, partout où elles sont au Gabon. Et c’est vraiment avec le cœur que je soutiens ces familles-là. Certes, l’association Défis de Femmes aide également d’autres nouveau-nés, mais c’est surtout les mamans de grossesses multiples et les filles mères».
C’est dans ce contexte qu’ayant été informée de l’infortune d’Arizima abdoulaye, concubine d’Armand Mabika, qui a accouché de jumeaux par césarienne et s’est retrouvée ensuite en difficulté du fait de la percée des fils de suture ayant provoqué une infection et nécessitant une nouvelle opération, que la présidente de Défis de Femmes est descendue dans le dédale du quartier Nzeng-Ayong dans le 6è arrondissement de Libreville.
La maman, en détresse, de jumelles a ainsi pu bénéficier d’une somme d’argent conséquente qui va lui permettre de se faire interner à nouveau. Ses nourrissons ont également été gratifiés : couches jetables en stock, layette, lait, farine, riz, huile, etc. Le père des jumeaux, qui travaille à l’intendance d’une haute institution, n’a pas tari en remerciements, désespéré qu’il fût ne pouvoir payer une nouvelle hospitalisation pour sa femme.
De Nzeng-Ayong au village Mvem-Ayong à la périphérie du parc national d’Akanda, c’est littéralement un voyage que n’a pas hésité à effectuer Malika Bongo pour aller secourir une certaine Youssouf Mangombi. Ici, il n’était pas question de jumeaux mais plutôt d’une fille-mère et élève au Lycée technique national peinant avec son nouveau-né. Alertée par le voisinage, une autre dame, Angélique Obone, s’est présentée sur les lieux du convivial échange et a également bénéficié de dons constitués, comme à Nzeng-Ayong, de couches jetables, layette, lait, farine, etc.
Mais le véritable mobile de la descente au village Mvem-Ayong était encore des jumeaux, nés d’une nommée Mélanie Angué et vivant dans une maison sans eau ni courant, presqu’à la lisière d’une forêt.
Partout où la présidente de l’association Défis de Femmes et du Comité national Miss Gabon aura été pour soulager ces personnes qui se signalent soit par courrier, soit en postant un message sur la page Facebook de Défis de Femmes, la précarité est criarde. Mais avec ces dons, apparaissent des lueurs de bonheur dans les yeux des récipiendaires et de leurs familles. Sans doute Malika Bongo n’est-elle pas chrétienne, mais c’est le lieu de rappeler que Saint Paul a fait de la charité la vertu des vertus. La charité est en effet humilité car elle est l’intelligence, la compréhension de la souffrance d’autrui. Elle est synonyme de compassion. Ces moments de partage auront ainsi apporté un peu de bonheur à des gens qui ont parfois perdu tout espoir en la solidarité humaine. C’est sans doute pourquoi la présidente de Défis de Femmes promet chaque fois de revenir. «Elle repart souvent sur ces lieux», a indiqué une jeune dame, membre de Défis de Femmes.
