Le chanteur de charme gabonais, Jean Claude Mikala Mikatch n’est plus. Le « grand Puni ganga », la quarantaine révolue, s’est éteint brusquement le dimanche 10 novembre 2013 lors d’un match de mise en forme à Libreville. Littéralement foudroyé, Mikatch n’a pas pu se relever. Il va s’effondre dans le rond central sans prévenir. Les secours n’ont pas réussi à le réanimer. Le décès a été prononcé à 12 h.
Un voile noir a couvert les visages de ses partenaires de jeu et les yeux de ses fans et de toute sa famille se sont embrumés à l’annonce du décès du chanteur gabonais, également enseignant à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports de Libreville (INJS).
La nouvelle du décès de l’artiste originaire de Tchibanga dans la Nianga (sud du Gabon) intervient alors que le chanteur espérait faire son grand retour sur le marché des œuvres phonographiques avec son album de huit titres intitulé « Hargne » écrit lors de sa formation en 2012 à Lyon en France.
Mikala Mikatch, marié père de plusieurs enfants, laisse a ses fans et aux férus de la musique gabonaise et africaine, 4 albums : Bana ba di Hole autrement dit les enfants De gaulle (1991), Eboulement en featuring avec feu Dindo Yogo (2001), Mouila Mangondo chanté avec le baobab de la musique gabonaise, Mackjoss (2003), Bayaka (2008).