Le ministre gabonais de l’Intérieur, Jean François Ndongou a annoncé mercredi à Libreville, le renforcement de la sécurité dans le massif forestier de Minkébé dans le nord-est du Gabon au lendemain d’une fusillade entre militaires et les exploitants illégaux d’or dans cette forêt abritant également le parc national de Minkébé, faisant un mort.
« Nous avons découvert récemment que des personnes avaient repris l’activité de la recherche de l’or. Lors des éléments (militaires) ont voulu interpeler certains d’entre eux, il y a une personne qui s’est enfouie en tirant sur les militaires. Il y a eu une riposte des militaires malheureusement il y a eu quelqu’un qui est décédé », a déclaré M. Ndongou.
Selon plusieurs sources concordantes, plusieurs orpailleurs de nationalité camerounaise ont été arrêtés et conduit à Oyem pour la procédure judiciaire.
Au terme de l’opération menée par les militaires la semaine dernière, il a été trouvé sur le site des orpailleurs clandestins, une carcasse d’éléphant et la dépouille d’une panthère.
Les autorités gabonaises ont décrété la forêt de Minkébé, une zone militaire suite une forte activité de braconnage qui sévit dans cette zone.
Un peu plus de 11.000 éléphants ont été tués dans cette partie du Gabon depuis 2004, selon une étude publiée en février dernier par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Le Gabon détient 13 % des forêts tropicales du continent africain mais on estime qu’il accueille plus de la moitié des éléphants de forêt d’Afrique, avec une population estimée à plus de 40 000.