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Escales Documentaires de Libreville : tout est fin prêt

evt_Escales-Libreville_2013-7baabd73C’est lundi prochain que va s’ouvrir la 8ième édition du festival des Escales Documentaires de Libreville (EDL), une rencontre cinématographique qui témoigne du dynamisme du genre documentaire et qui a fini par devenir un rendez-vous de qualité pour de nombreux cinéastes reconnus.

Les EDL sont de retour pour une 8ièmé édition consacrée à l’art du portrait. « La sélection de la 8ième édition des EDL rend compte du portrait en autant de styles que celui-ci a connu d’évolutions en tant qu’œuvre d’art », écrit Imunga Ivanga, délégué général des EDL et Directeur général de l’IGIS.

C’est au cours d’une conférence de presse animée par le Directeur général de l’IGIS et délégué général des EDL et le Directeur de l’Institut Français du Gabon que le lancement officiel, le 25 novembre prochain, de ce rendez-vous annuel a été annoncé.

Pour cette nouvelle édition, 19 films sont au programme, dont « Président Dia » de William Mbaye, « Une feuille dans le vent » de Jean-Marie Teno, « Une épopée de la musique gabonaise » 2 et 3 de Joël Moundounga, « Même pas mal » de Nadia El Fani ou encore « Calypso Rose » de Pascale Obolo. Mais il faut également souligné l’heureuse présence de quelques un de ses cinéastes dont la notoriété est justifiée aujourd’hui. Huit ou neuf en tout. C’est le cas de Pascale Obolo, Thierry Michel, Jean-Marie Teno ou William Mbaye qui seront d’ailleurs présent à Libreville pendant la semaine que va durer le festival, occasion pour le public, les critiques et les jeunes cinéastes de le rencontrer et de discuter avec eux.

Plusieurs nouveautés sont à relever pour cette 8ième édition. D’abord, la salle de l’IFG ne sera plus la seule qui servira pour les projections puisque la salle du cinéma Le Komo ouvrira également ses portes pour cette fête du documentaire. Et puis, l’achat d’un billet de 1000F donnera lieu à deux séances pour la même soirée. Et enfin, le documentaire tentera de donner un espace à d’autres arts. C’est ainsi que le danseur professionnel Peter Nkoghé sera invité à la cérémonie d’ouverture où il présentera un extrait de son nouveau spectacle. Pour la clôture, Kacky Disco en guest star avec Tempête du désert offrira un concert avec des sons de son nouvel album. Le photographe et portraitiste congolais Kiripi Katembo sera, lui aussi, mis en avant grâce à son exposition photo « Mutations ».

Les EDL 2013 seront aussi l’occasion de confirmer certains talents gabonais révélés il y a quelques années tels que Joël Moundounga et Pauline Mvélé.

Imunga Ivanga, délégué général des EDL a rappelé à tous que l’objectif est bien de franchir un premier palier, celui d’une dixième édition qui marquerait la reconnaissance et la viabilité de cette rencontre culturelle. Mais aussi que « les EDL ne sont pas encore incontournables mais remarquables et remarquées », en témoignent d’ailleurs la présence à chaque édition de grands documentaristes. « C’est un festival identifié par les documentaristes et cela est déjà bien », a lancé le Directeur général de l’Institut Gabonais de l’Image et du Son.

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