Réunis en assemblée général samedi dernier, les adhérents de la Convention nationale des syndicats du secteur éducatif (CONASYSED) ont durcit le ton par un niet catégorique au souhait du premier ministre, Raymond Ndong Sima de voir les cours reprendre ce lundi.
« Nous ne pouvons pas reprendre les cours sur la base des simples promesses », souligne en substance, la déclaration de la CONASYSED lue par Simon Ndong Edzo, délégué général de cette coalition syndicale. Selon lui, cette décision du patron de l’administration n’avait pas fait l’objet d’une négociation encore moins d’un consensus.
Réunis en assemblée générale le 23 novembre 2013 à leur siège près du Rond point de la cité de la démocratie pour faire le point des négociations avec le chef du gouvernement, les enseignements grévistes ont demandé « aux parents d’élèves de prendre leurs responsabilités en gardant leurs enfants à la maison afin d’éviter que ces derniers se face encore lyncher par les policiers et les gendarmes ».
Pour mieux apprécier l’avancement quant au règlement certain et définitif des revendications, lequel règlement constituant la condition sine qua non de reprise des cours, la CONASYSED a convoqué une autre assemblée générale pour ce lundi.
En grève depuis début octobre dernier, date de la rentrée des classes, les enseignants grévistes exigent ces enseignants réclament les frais des vacations relatives aux examens d’Etat session 2013 que sont le CEP, le BEPC et le baccalauréat. La mensualisation de la Prime d’incitation à la fonction enseignante (PIFE), les rappels et la régularisation des situations administrative des enseignants du pré-primaire qui exercent, selon les syndicalistes pour la plus part depuis plus de 10 ans sans intégration, sont entre autres revendications pressantes des grévistes.
Lors de cette assemblée générale la CONASYSED a exigé le départ du gouvernement du ministre de l’éducation nationale, Séraphin Moundounga pour garantir dit-elle la sérénité dans le secteur de l’éducation.
« Que monsieur Moundounga libère ce domaine sacré », a déclaré M. Ndong Edzo, suggérant par la suite au président de la république, Ali Bongo Ondimba de prendre ce portefeuille ministériel.