‘’La direction du scrutin est assurée par un bureau de vote dirigé par un président désigné par l’administration(…) Aujourd’hui notre commission d’enquête interne révèle à la nation que derrière l’administration, c’est le parti démocratique gabonais(PDG) qui désigne les présidents des bureaux de vote et par conséquent en contrôle le sort’’ a déclaré M. Mboumba Nziengui citant le cas du 3è arrondissement de la ville de Libreville dont la pratique a cours sur toute l’étendue de la République.
‘’Le 30 Octobre 2013, Monsieur Jean Claude Simepoungou, député de la République, par ailleurs coordinateur général adjoint du PDG s’est autorisé à établir une liste de 143 noms, alors même que cette prérogative n’incombe nullement aux partis politiques’’, a souligné M. Mboumba Nziengui.
‘’A la faveur d’un changement de logo et après traitement des doublons, le gouverneur de la province de l’Estuaire a transmis la même liste à la commission électorale du 3è arrondissement, qui, l’appliquera certainement tel quel’’, a poursuivi M. Mboumba Nziengui sollicitatnt l’ouverture d’une consultation plus large avec la classe politique en vue de définir une position citoyenne commune sur ce sujet.
Le secrétaire exécutif de l’UPG a également promis de se prononcer très prochainement sur les opérations d’enrôlement, qui, selon lui ont été faite dans une confusion totale due aux réticences opposées par le gouvernement à assurer l’interconnexion des réseaux et la gestion sécurisées des codes sources.