67 pays sont rassemblés au Gabon depuis le 25 novembre dernier pour débattre de l’avenir et les mécanismes de protection des bois tropicaux à l’occasion de la 49e session du Conseil International des Bois Tropicaux (CIBT), qui s’achève le 30 du mois en cours.
Pendant cinq jours, les délégués tirer la sonnette d’alarme sur le fort taux de déforestation dans de nombreux pays tropicaux et rappeler l’accord qui protège le commerce des bois tropicaux, l’une des clés du développement économique dans les pays tropicaux.
C’est la seconde fois que la capitale gabonaise accueille cette rencontre après celle de mai 1998.
Le Président du Comité Exécutif de l’OIBT, M. Emmanuel Zé Meka, a salué la relation renforcée avec le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO), tout en préconisant la transformation du bois dans toutes ses étapes pour les pays membres, et surtout dans le bassin du Congo qui demeure une zone à forte réserve forestière.
Les activités de l’organisation ont été boostées cette année avec la tenue du TICAD V auquel ont pris part plusieurs pays membres. La proposition des nouvelles stratégies par le gouvernement de la Malaisie a permis d’augmenter les niveaux de financement de l’OIBT.
Baptisée ITTC-49, cette session s’inscrit dans le cadre de la mission première du Conseil international des bois tropicaux, créé en 1986 sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies pour se préoccuper du sort, en danger, des forêts tropicales.
Par ailleurs, la capitale gabonaise abritera, début décembre prochain, une réunion du partenariat pour les forêts du bassin du Congo.
La cérémonie officielle d’ouverture de la 49e Session du CIBT, a été présidée lundi (hier) par le Premier Ministre gabonais, Raymond Ndong Sima.