L’Union des écrivains gabonais (Udeg) a effectué, le vendredi 29 novembre, la toute première rentrée littéraire jamais enregistrée dans le pays. L’évènement, selon le président de l’organisation culturelle et artistique a pour objectif de rapprocher davantage les populations du Livre gabonais en vue d’une meilleure promotion de celui-ci.
Sous le parrainage du président du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé Mba, s’est ouvert hier à Libreville, la première édition de la «Rentrée littéraire de l’UDEG» comptant pour l’année académique 2013-2014. Pour le président de cette organisation qui regroupe plusieurs dizaines d’écrivains, de journalistes, d’enseignants et d’éditeurs Gabonais, l’objectif des journées du 29 et 30 novembre, consacrées à cette rentrée, est de «promouvoir la littérature francophone en général, mais surtout de vanter, de ventiler et de défendre la littérature gabonaise en particulier», ainsi que se donne pour mission la structure initiatrice de l’évènement.
Selon Eric Joël Békalé, président en exercice de l’Udeg, si «le Gabon compte plus d’une centaine d’écrivains confirmés et plus de 300 publications recensées », des stratégies de promotion doivent être mises en place en vue de les faire connaître du public. D’autant plus que, «malgré le foisonnement de ces publications, la qualité de leurs contenus et les Prix littéraires reçus par les écrivains Gabonais ici et là, au Gabon et à l’étranger, [les] écrivains sont demeurés invisibles.» C’est donc dans le souci de les «dévoiler» à un public pour le moins mal informé ou hésitant que, jusqu’à ce samedi 30 novembre 2013, l’Udeg propose, dans la salle des réunions du CES à Libreville, une exposition-vente de plusieurs œuvres littéraires gabonaises, avec la possibilité, pour les visiteurs de discuter avec certains auteurs. Il s’agit notamment de donner la possibilité au public d’acquérir ou de consulter des œuvres de différents genres (roman, théâtre, poésie, essai).
De même, l’Udeg, accompagnée par le CES et bénéficiant du soutien du ministère de l’Education nationale et de la Culture, entretiendra les visiteurs sur plusieurs thématiques à travers des conférences-débats dont les deux premiers, comptant pour la journée du vendredi 29 novembre, portaient respectivement sur «La littérature gabonaise : état des lieux» (animée par le Pr Héméry Hervais Sima Eyi de l’UOB) et «Le Bureau gabonais des droits d’auteurs» (par Maximin Obame Ella du Bugada).
Pour ce samedi 30 novembre, la première édition de la rentrée littéraire de l’Udeg s’achèvera avec des «animation/lectures libres» et la tenue de deux autres conférences-débats. L’un portant sur «La place de la littérature gabonaise dans l’enseignement» (par le directeur général de l’IPN) et l’autre sur les «Forces et faiblesses de la littérature gabonaise».