Au Gabon, les élections locales pour élire les nouveaux maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs auront lieu le 14 décembre prochain. La campagne électorale s’est ouverte mercredi 4 décembre. Les candidats n’ont plus que neuf jours pour séduire les 600 000 électeurs du pays.

Avec notre correspondant,

La campagne a timidement démarré à Libreville. L’opposition s’est jetée dans la bataille en rangs dispersés. Malgré cette division, l’ancien Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, passé à l’opposition et candidat indépendant au fauteuil de maire de Libreville, croit à une victoire de l’opposition.

« Les listes de l’opposition ont leurs chances parce que nous avons un bon projet politique et je demande aux populations de nous faire confiance, elles ne seront pas déçues. »

Du côté du pouvoir, c’est la grande confiance. Au terme d’un meeting d’ouverture de la campagne, Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, est plus que rassurant.

« Le PDG dispose d’un projet politique cohérent, mais en plus, ces listes comportent 40% de jeunes et de femmes qui constituent l’essentiel de l’électorat. Nous avons totalement confiance en la victoire claire, nette et sans bavure du Parti démocratique gabonais. »

L’enjeu pour le pouvoir comme pour l’opposition est de remporter ce premier scrutin organisé dans le pays avec une liste électorale biométrique. Le vainqueur dirigera le Sénat dont le président assure l’intérim du chef de l’Etat en cas de vacance de pouvoir. Le scrutin est surtout un test avant la présidentielle de 2016.