Un réseau de dealers vient d’être démantelé par l’office central de lutte anti drogue (Oclad), de la Ngounié, à la tête duquel se trouvait Ulrich Gaël Nguindzou, un jeune compatriote, étudiant en licence 3 à l’UOB, domicilié à Libreville. Il était accompagné de deux compères, Rency-Edgard Bopenga et de Lusache Mandza alias Lucio, respectivement âgé de 23 ans, chauffeur à Olam et 24 ans, sans emploi résidents tous à Mouila.
L’Oclad Ngounié a saisi aussi 72 bottes de chanvre indien, ainsi que 6 autres en plus d’une somme de 116 000 Frs.
Depuis près de 6 mois, les délinquants étaient filés. Il faut dire que le trafic de la marchandise interdite partait de la capitale Gabonaise par le biais d’une agence de transport terrestre pour son affrètement. C’est l’un des frères des dealers, sieur Edgard Bopenga, qui s’en chargeait pour la vente du produit à raison de 1000 Frs la botte. De plus, lorsque la denrée devenait rare, le prix passait du simple au double.
Dans leurs investigations, les éléments de l’Oclad du Capitaine Mouloungui Mihindou ont mis la main sur 12 bottes, ainsi que 6 autres unités, saisies grâce à la coopération des présumés dealers, avant qu’ils ne remettent également aux enquêteurs une somme de 104 000 Frs, le fruit de leur goût de l’effort.
Par ailleurs, ayant constaté que le réseau étant relativement démantelé, il reste que les ramifications établies à Libreville, soient suivies par les flics afin de mettre la main sur leur principal pourvoyeur. C’est d’ailleurs dans la foulée que Lusache Mandja, consommateur avéré de l’herbe interdite a été interpellé.
Après la rafle opérée, l’Oclad a dû, surseoir leur présentation devant le parquet à cause d’une crise de stress qui a gagné deux d’entre eux, notamment : Nguindzou et Bopenga. Conduits au centre hospitalier régional de Mouila, pour des raisons évidentes, leur état de santé ne suscitant pas d’inquiétude, selon le personnel de santé, ils ont été finalement présentés devant le procureur de la République, avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila. A l’issue de leur détention préventive, ils ont été jugés jeudi 19 décembre dernier et on été condamnés à 5 ans d’emprisonnement dont trois avec sursis.