Dans tous les foyers, la célébration de la fête de Noël préoccupe les chefs de familles. Mais, les portefeuilles moins garnis laissent apparaître une inquiétude dans la capitale économique du pays.
A l’approche de la célébration de Noël, le rendez-vous incontournable des tout-petits, les familles aux faibles revenus peinent à satisfaire leurs rejetons. En majorité, les chefs de familles nombreuses ont du mal à croiser les regards de leurs enfants, qui attendent le geste du père noël.
A Port-Gentil, les espaces commerciaux refusent du monde, les rayons à jouets sont pris d’assaut. Les clients abondent, mais les prix sont un frein. Une poupée, qui d’ordinaire, coûte 2000 frs CFA se négocie au double.
«J’ai l’impression que les commerçants se sont passé le mot. Tous appliquent presque les mêmes prix », se plaint, Mme Nzamba. Certains portgentillais n’ont de choix que de regarder à la casse, les cadeaux de seconde main sont accessibles.
Les grands magasins au centre-ville n’épargnent pas les visiteurs de la flambée des prix des cadeaux où vélos ; voitures électroniques, jeux de société, par exemple, donnent du tournis aux éventuels acheteurs.
« Nous faisons venir les jouets de très loin, il nous faut récupérer quelque chose », explique, Ahmed, commerçant. La fête de noël 2013 se fera dans un mélange de larmes et joies compte-tenu de la cherté de la vie à Port-Gentil. Et manquer d’offrir en cette période, un cadeau à un enfant, c’est enregistrer ses cris dans la maison. L’autre option est d’espérer sur la venue d’un père noël politique. Pour l’heure, le vertige est installé dans l’esprit de la société vivant avec des moyens très faibles.