Les secrétaires généraux des différents départements ministériels se sont de nouveau retrouvés, le mercredi dernier, face au premier ministre Raymond Ndong Sima pour évaluer le suivi des dossiers et projets relatifs aux aides publiques au développement. Une occasion qui a permis à ces hauts fonctionnaires de présenter les conclusions du travail qu’ils ont abattu un mois après leur première rencontre avec le chef du gouvernement.
Après une première réunion, tenue le 23 octobre dernier, au cours de laquelle Raymond Ndong Sima n’a pas manqué de tancer ouvertement ses subalternes de l’administration gabonaise, la deuxième rencontre qui vient de se dérouler a plutôt fait place à l’évaluation du suivi des dossiers et projets relatifs aux aides publiques au développement. Occasion a été donné aux secrétaires généraux issus des différents secteurs ministériels d’exposer les conclusions de leurs travaux au chef de l’Etat.
Un mois auparavant, le chef du gouvernement avait eu à taper le poing sur la table afin d’appeler l’ensemble des secrétaires généraux de l’administration gabonaise a plus de responsabilité dans la conduite des affaires publiques. En effet, mettant en cause un certain nombre de comportements préjudiciables à une gestion efficiente des aides publiques au développement, Raymond Ndong Sima avait, par ailleurs, souligné la nécessité pressante pour ses interlocuteurs de mener à bonne fin l’exécution des projets relatifs à ladite aide.
Dans le même temps, il n’avait pas caché son inquiétude pour ce qui est du retard qu’accusaient les agents de l’administration dans l’exécution de leurs tâches. Le risque, avait-il fait remarquer, est que la confiance des bailleurs de fonds ne s’érode du fait des pesanteurs bureaucratiques qui ne favorisent pas l’exécution rapide des certains projets. Un luxe que le Gabon ne peut se payer au regard des nombreux projets qu’il a lancé et dont la réalisation nécessite un financement important. Témoin les 917 milliards de francs CFA que les institutions financières internationales ont octroyé, en 2012, à l’Etat pour mettre sur orbite près de 94 projets dans plusieurs secteurs ministérielles.
Ainsi, pour le Premier ministre, cette nouvelle rencontre avait donc pour principal objectif de d’apprécier l’avancée des travaux avant la fin de l’année en cours. Il s’est dit moyennement satisfait du travail abattu par les hauts fonctionnaires de l’administration gabonaise et a indiqué que la prochaine présentation se fera sur la base d’une somme par ministère et une somme par don et par prêt, quant à la gestion des aides des partenaires de l’Etat.