Dans la matinée du lundi 13 janvier 2014, une délégation de la Commission africaine des droits de l’Homme et des personnes (CADHP) s’est rendue dans les bureaux du ministère de la Justice. Objectif : travailler en collaboration avec le ministre sur de nombreux aspects relatifs aux droits des femmes et de l’enfant, entre autres.
Un peu plus d’un mois après la 54ème session ordinaire en Gambie, du 22 octobre au 5 novembre 2013, la Commission africaine des droits de l’Homme et des personnes (CADHP) avec son président, l’honorable commissaire Sylvie Kayitesi, a entrepris une tournée dans différents secteurs ministériels et administrations du continent et notamment à travers le Gabon. C’est donc à cet effet qu’elle s’est rendue dans les bureaux du ministre gabonais de la Justice, dans la matinée du lundi 13 janvier 2014, dans le cadre d’une séance de travail portant sur divers points.
En compagnie des membres de la Direction générale des droits de l’Homme (DGDH) dont son principal responsable, Eric Dodo Bounguendza, Ida Reno Assonouet et ses conseillers ont notamment planché sur la Charte africaine des droits de l’Homme et la place qu’occupe le Gabon au niveau du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Ainsi, au terme de la séance de travail avec les membres de la Commission, le Garde des sceaux a expliqué : « En matière de droits de l’Homme, notre pays est un vaste chantier. Nous avons donc abordé, avec la délégation toutes les questions inhérentes aux droits de l’Homme : aux droits des détenus, des mineurs et aux droits des femmes; tout ce qui peut participer à la consolidation de l’Etat de droit. Et la séance de travail a été très fructueuse qui nous permet, nous, de combler des insuffisances, de garder le même élan en matière de consolidation des droits de l’Homme. »
Si pour le ministre gabonais de la Justice, « beaucoup d’efforts ont été déployés » dans le sens du maintient de certaines exigences en termes de respect des droits humains, pour Sylvie Kayitesi, visiblement satisfaite de cette première rencontre et de l’intérêt du Gabon pour la question des droits humains, il reste à faire le tour des autres administrations du pays, en vue d’une meilleure sensibilisation des différents responsables et partant de la population gabonaise.