En visite au Gabon pour deux jours, le Vice-président de la Banque mondiale (BM) zone Afrique s’est entretenu avec les autorités du pays en vue de leur réitérer le soutien de l’institution financière qu’il représente dans de nombreux et divers secteurs. Du chef de l’Etat au Premier ministre, Makhtar Diop a évoqué la situation économique du pays et l’importance de celui-ci en Afrique centrale.
Arrivé au Gabon pour une visite de travail de deux jours depuis dimanche 12 janvier dernier, le Vice-président de la Banque mondiale Afrique, Makhtar Diop, a tenu à rencontrer les plus hautes autorités gabonaises dans l’objectif de renouveler d’une part la confiance et le soutien de l’institution financière au pays, mais d’autre part, leur apporter son expertise afin de minimiser les risques d’échec dans l’aboutissement de certains projets d’envergure. A cet effet, au terme de sa discussion, le lundi 13 janvier 2014, avec le Président de la République gabonaise, le Vice-président de la BM s’est dit confiant quant à la vision d’Ali Bongo, aussi bien pour le développement du Gabon que pour celui de l’Afrique. Une vision « réaliste » qui permettra de « créer une croissance diversifiée, nécessaire à une meilleure intégration sous-régionale », a déclaré Makhtar Diop.
Au cours de sa visite dans le pays, le représentant de la direction de la Banque mondiale s’est également entretenu avec Raymond Ndong Sima en présence de plusieurs ministres et responsables de secteurs ministériels, avec lesquels il est revenu sur le pacte unissant le pays à l’institution financière internationale. Un accord portant assistance technique et conseil dans divers domaines tels que la gestion des finances publiques, la gestion macroéconomique, l’éducation, la santé, la sécurité, etc. Pour Makhtar Diop, il s’est notamment s’agit d’identifier, avec le Premier ministre gabonais, les projets porteurs et pourvoyeurs d’emplois, en vue d’assurer le développement du pays et ainsi atteindre la vision du chef de l’Etat à l’horizon 2025. Une séance de travail qui n’était pas pour déplaire au chef du gouvernement qui a dit avoir profité de l’occasion pour s’enquérir de l’expérience du Vice-président de la BM dans quelques domaines précis, « dans le souci de ne pas commettre d’erreurs et connaître les échecs auxquels d’autres pays ont fait face », a-t-il exprimé.
De même, au sortir de sa discussion avec d’autres personnalités tel que Luc Oyoubi, ministre gabonais de l’Economie, le représentant de la Banque mondiale, en réitérant le soutien et la confiance de l’institution, a dit sa volonté d’accompagner le Gabon dans la préparation de «la transition d’un pays qui exporte ses matières premières à un pays qui transforme ces matières premières et qui augmente leur valeur ajoutée ». Suite à cela, il a rappelé que la BM a mis à disposition du Gabon un total de 300 millions de dollars US pour la période allant de 2013 à 2015 qui servira à appuyer les efforts du pays dans de nombreux projets. L’on compte désormais sur un meilleur usage de cette manne pour l’« émergence » du pays.
