La course à la présidence est lancée en Centrafrique. Le Parlement provisoire, le CNT, a ouvert mardi 14 janvier une session spéciale pour élire un nouveau président de transition, qui aura pour tâche de ramener « la paix et la réconciliation nationale » dans le pays ravagé par des mois de violences. Une dizaine de noms circulent déjà depuis plusieurs jours à Bangui et ce mercredi matin, le chef du conseil de transition, Alexandre-Ferdinand Nguendet a annoncé qu’il ne serait pas candidat.
Dans un discours volontiers solennel, le président de la transition par intérim s’est d’abord lancé dans un bilan de ces quatre premiers jours à la tête de la Centrafrique, depuis la démission de Michel Djotodia. Alexandre-Ferdinand Nguendet s’est félicité de son appel aux Forces armées centrafricaines (FACA) à réintégrer leurs casernes.
Il a rappelé qu’il avait visité certains quartiers de Bangui pour rassurer la population, qu’il avait aussi demandé aux déplacés de commencer à regagner leurs domiciles. « Tout cela, a-t-il dit, en quatre jours ».