Présent à l’ouverture de l’édition, à l’étape de Port-Gentil et à la finale de Libreville, le vice-ministre gabonais de la Jeunesse et des sports, a été amené à faire son bilan de la dernière.
Vous avez suivi la course, quelles sont vos impressions générales au terme de cette 9è édition de la Tropicale ?
« Ce sont les impressions de chacun de nous. J’en ai discuté avec des cyclistes professionnels, notamment le parrain de la compétition, Monsieur Bernard Hinault et Monsieur Richard Virenque qui donnaient leur point de vue sur la 9ème édition de la Tropicale qui, sur le plan international, à mon avis se bonifie. Il n’y a pas grand-chose à dire à ce niveau-là. Par contre, nous avons, nous en tant que Team Gabon, un travail de fond à faire avec nos coureurs pour leur permettre d’arriver au niveau des autres coureurs de la Tropicale, peut-être pas à celui des professionnels, mais des autres équipes amateurs qui aujourd’hui essaient de tenir la dragée haute. »
Hier, on était à Port-Gentil, et c’était nouveau. Comment avez-vos trouvé cette étape ?
« Extraordinaire ! Au regard de l’accueil des Portgentillais, au niveau de l’engouement que nous avons vécu, je dis que le but de la Tropicale, c’est effectivement de devenir le Tour du Gabon. Port-Gentil n’est qu’une étape complémentaire, avec le souhait que d’autres étapes, grâce à l’aménagement des routes, rejoignent le peloton de la course. Moi, je pense que c’était un effet totalement positif hier sur Port-Gentil. »
En votre qualité de ministre en charge, d’une certaine manière, du Sport, pouvez-vous anticiper et dire ce que vous préconisez pour l’équipe du Gabon ?
« Il faut repenser le concept de l’équipe du Gabon et rajeunir l’effectif. Il ne s’agit pas que de donner des moyens, mais plutôt de trouver et de renforcer la compétitivité dans l’esprit des gens. Avoir une équipe plus jeune, plus dévouée qui va chercher la possibilité de se faire des prix. Parce qu’il ne faut pas perdre de vue que la Tropicale Amissa Bongo est quand même dotée de 120 millions de francs CFA de prix qu’il faut aller chercher. Il est tout à fait normal, à un moment donné que l’équipe gabonaise aille chercher cet argent-là aussi. Moi, je pense que c’est ça la vraie motivation. »