Le Directeur général de l’École supérieure de commerce et de management (Sup de com), le professeur Fabien Okoue Metogo, et le professeur Bidja Rachel Sorel de l’École Supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de l’Université de Douala au Cameroun, professeur, Kamdeme Emmanuel, ont signé hier, une convention de partenariat dans le cadre de la mise en place d’une école doctorale en sciences de gestion.
Six mois après le partenariat public privé noué avec l’État gabonais pour l’accueil des nouveaux bacheliers à Sup de Com, le professeur Fabien Okoue Metogo a décidé de s’exporter vers la sous-région Afrique centrale dans le but de donner corps à sa nouvelle orientation stratégique. L’objectif est de permettre aux étudiants gabonais de se lancer dans la production de la recherche via la future école doctorale qui sera initiée en partenariat avec l’Essec de l’université de Douala.
La convention de partenariat qui a été signée entre le professeur Fabien Okoue Metogo et le professeur Bidja Rachel Sorel, dénote de l’engagement de deux parties de mutualiser leurs efforts pour une intégration régionale réussie dans le domaine de l’enseignement. Ainsi, plusieurs activités seront déployées pour concourir aux principaux objectifs spécifiques fixés par le projet. Entre autres, la formation des formateurs, le soutien à l’école doctorale, la mobilité des étudiants, le développement de la recherche.
«Si nous chercheurs, universitaires, nous pouvons donner un bon exemple en matière de réussite de l’intégration régionale, cela pourrait peut-être servir d’exemple à d’autres acteurs dans d’autres domaines. Il me semble qu’il y a là un objectif stratégique extrêmement important. Il me semble aussi que cette convention s’inscrit dans une approche de création du renforcement de réseau. Aujourd’hui vous ne comptez dans le monde universitaire que si vous êtes avec d’autres, si vous êtes seul vous ne comptez pas du tout. Lorsque nous parcourons les classements mondiaux des universités, nous nous rendons bien compte que les universités dans le monde qui se situent au top de ce classement, sont celles qui ont réussi à développer des partenariats importants au-delà de leur pays, région, de leur continent. Donc cette stratégie commence à la base, au niveau national, sous-régional, au niveau continental», a souligné le professeur, Kamdeme Emmanuel.
Cet exemple de partenariat sud-sud, sonne comme le réveil de l’Afrique qui veut démontrer et s’émouvoir aux yeux des grandes puissances au regard des vieilles tendances qui veulent que l’école africaine s’empresse à regarder vers l’Europe, l’Amérique ou l’Asie pour se renforcer. «Lorsque nous avons été saisi, j’ai été très impressionné et honoré du choix de l’université de Douala parce que nous avons toujours eu l’habitude de nous tourner vers l’extérieur alors que sur place en Afrique nous avons des ressources humaines de très haute qualité. Il est possible aujourd’hui de développer des projets au niveau de notre sous-région, au niveau de notre continent, qui donne envie à nos partenaires européens américains, de venir aussi en Afrique voir ce qui se passe ici, parce que ce qui se fait ici est fait suivant les normes de références internationales», a déclaré le professeur Bidja Rachel Sorel représentant le recteur de l’université de Douala.
Premier au niveau sous-régional, ce partenariat interuniversitaire qui augure d’un lendemain meilleur pour les étudiants gabonais désireux de poursuivre dans la recherche en science de gestion, fait suite aux deux premiers signés respectivement avec le Centre de recherche en développement international et management des entreprises de l’Université Omar Bongo et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Créé en 2004, Sup de Com se présente comme leader dans son secteur avec plus d’un millier d’étudiants repartis dans les deux campus de Port-Gentil et Libreville. Avec un corps enseignant constitué de 15 enseignants de rang magistral, 12 enseignants titulaires d’un doctorat ou MBA et d’une trentaine d’enseignants répondant au décret 866, l’établissement offre des formations alignées sur six licences professionnelles dans les domaines de la comptabilité, de la finance, du marketing, du management, du transport et logistique et dans la gestion des ressources humaines. En même temps, cinq masters dans les domaines suscités.