Mettre en place des sociétés de coopératives à l’intention des agriculteurs des villages Moudjombi, Loufouma et Itough-Y-Miyami, dans le département de la Dola dont le chef-lieu est Ndendé (province de la Ngounié), vient de se dérouler sous l’égide du président directeur général de « Bio’Arts et Services », M. Jean-Serge Mapangou avec l’assistance de la présidente de l’Association pour le développement de la Dola « Murim », Mme Edith Massounga De Langlade.
Pendant deux jours, Jean Serge Mapangou, expert en qualité, hygiène et sécurité environnementale (QHSE) puis en économie sociale et commerce équitable (ESCE) et Mme Edith Massounga De Langlade ont apporté des connaissances aux agriculteurs ruraux afin que ces derniers se regroupent en associations. Mieux, ils auront une production efficiente, et être autonomes.
L’objectif a indiqué M. Jean Serge Mapangou, c’est de mettre en place une association économique sociale à travers le pays, à même d’inciter les populations du cru à vivre de leurs activités agricoles. Les deux facilitateurs et fils de la Dola ont choisi le lieu de lancement de leur initiative dans les localités citées plus hauts.
L’expert Mapangou qui s’appuie sur la loi de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), du fait qu’elle vise entre autre le développement de l’activité économique et la promotion de l’arbitrage comme instrument de règlements des différends contractuels, souhaite donc mettre en place une trentaine d’organisations de l’économie sociale au niveau rural, voir leur évolution et espérer à terme, atteindre le territoire national. Le but est la revalorisation de l’agriculture sur le développement local.
Il faut rappeler que se sont une cinquantaine d’associations regroupées au sein de l’association « Murim » dans la Dola qui ont pris une part active.
D’ailleurs, pour Mme Massounga De Langlade : cette organisation vient à point nommé dès lors qu’elle vise à lutter contre la pauvreté en zone rurale, facilite l’autonomisation de toutes les couches sociales et c’est en cela que les gens retrouvent leur dignité.
Profitant de l’occasion, la présidente de « Murim » a tenu à remercier un fils de la localité, Yves Fernand Manfoumbi, qui a donné un coup de pouce à son association. Elle a également indiqué que son association s’est déjà rendue au ministère de l’Agriculture, à l’Institut gabonais d’appui et de développement (IGAD) et bénéficié de leur expertise.
Pour preuve, a-t-elle souligné, « 43 femmes ont été installées sur 10 hectares. Donc, le but de l’installation dans le département de la Dola, c’est au vu des exploitations de la localité de Loufouma, après Lébamba qui nous a encouragé à emboîté le pas ».
Avec cet élan de solidarité, l’association « Murim » sollicite l’aide des pouvoirs publics pour que ce genre d’initiative se concrétise dans d’autres localités.