Comme l’an passé, les jeux de l’Office gabonais des sports scolaires et universitaires (OGSSU) se sont encore déroulés avec quelques manquements. Cette fois, les encadreurs sont monté au créneau pour réclamer leurs primes au dernier jour du meeting.
On pensait que le ministère des Sports, organisateur direct des jeux de l’Office gabonais des sports scolaires et universitaires (OGSSU), avait fini par tirer les leçons des déboires organisationnelles notées durant les éditions précédentes. Il n’est rien, car les saisons sportives se suivent et surtout elles se ressemblent.
Si tant est que le gouvernement a essayé d’amortir les insuffisances lors de ces 37e jeux en diversifiant la distribution des tâches. Il n’en demeure pas moins que quelques couacs qui ont failli ternir l’image de l’édition dont Blaise Louembé a été le coordonnateur général.
Certes, des dizaines d’élèves et étudiants étaient monté au créneau l’an dernier pour dénoncer les mauvaises conditions de vie et de travail auxquelles ils étaient exposés. Cette année, ce sont les encadreurs techniques de toutes les provinces, rassemblés dans une sorte de collectif, qui ont failli renverser le couvercle au stade de Nzeng-Ayong.
En effet, pendant une demi-heure, de nombreux responsables, une vingtaine environ, refusaient d’engager leurs équipes à disputer les finales de football, d’athlétisme et peut-être de basketball et handball. Jean Noël NdongEnga, ci-devant représentant le collectif des encadreurs techniques, a laissé entendre, en substance : «nous réclamons que le comité d’organisation nous octroi nos primes que nous n’avons pas encore perçu, alors que nous sommes déjà à la fin des jeux. Cette façon de nous traiter n’est pas honorable».
En dépit des assurances formulées par Edouard Missoni, président du Comité d’organisation, les «grévistes» circonstanciels ne voulaient rien comprendre, indiquant qu’ils attendaient l’arrivée du ministre des Sports, Blaise Louembé, afin de décanter cette situation.
Finalement, Nicole Assélé, secrétaire général du ministère des Sports, est parvenue à calmer la tension des uns et des autres, avec une explication : «personne n’a reçu le budget en espèces dans l’organisation des jeux de l’OGSSU. Tout s’est passé par bons de caisse. Tout ce que vous voyez est l’œuvre des prestataires qui ont été payé directement. Je vous garanti que vous recevrez vos émoluments en temps convenable ».
Ces propos ont-ils convaincu les encadreurs techniques, toujours est-il que la machine a redémarré jusqu’à la remise officielle des récompenses.
