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À la découverte des réalisations sociales pour l’Emergence

Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)
Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL)
A l’initiative de la Direction de la communication de la présidence de la République (DCP), un voyage de presse a été organisé, le mercredi 23 avril 2014. Différentes structures en cours de construction à Libreville ont ainsi été visitées qui sont des réalisations entrant dans le cadre du développement des œuvres sociales au bénéfice des populations.

S’inscrivant dans le cadre des premières Assises sociales du Gabon des 25 et 26 avril prochain à Libreville, une tournée avec la presse, organisée par la Direction de la communication de la présidence de la République (DCP), a permis de toucher du doigt plusieurs chantiers, en cours de finalisation ou déjà en activité. Dans l’ordre, le site du Centre hospitalier universitaire d’Owendo, le Centre social d’Akébé abritant de nombreuses personnes vivant avec un handicap, le Centre de formation aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration de Sodexo et, enfin, l’école Modultec d’Angondjé, ont reçu la visite, le 23 avril, de la petite caravane de journalistes.

Doter la nation d’un système de santé cohérent et performant

Au Centre hospitalier universitaire d’Owendo, Francis Giet et Gilles Chardayre, respectivement directeur administratif du groupe Vamed et architecte au département technique de cette entreprise adjudicataire des travaux de cette structure sanitaire, ont conduit les journalistes dans le dédale des services qui y seront abrités. Au constat, les travaux sont fortement avancés, puisque dans les différents lots de cet immeuble les ouvriers en sont aux finitions. Le directeur administratif a d’ailleurs estimé l’avancement du chantier à 85, voire 87% et a annoncé que l’inauguration de cet hôpital pourrait intervenir en octobre 2014. Pour accélérer ces finitions et l’installation des équipements, près de 200 personnes s’activent sur le site afin que tout soit prêt le moment opportun.

Cet établissement sanitaire de haute technologie, dédié notamment à la traumatologie et à l’orthopédie, disposera de 120 Lits réservés aux hospitalisations, à la néonatalogie, aux soins intensifs et aux observations en urgences. Les bâtiments abriteront différents services dont les salles de radiographie, de laboratoire et de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), des salles de rééducation, de formations et de conférences. On n’omettra pas les blocs opératoires, les salles de stérilisation, notamment. Plus de 860 m² de rampe sont dressés pour permettre la fluidité des déplacements des personnes handicapées. Leur positionnement a permis de réduire le nombre d’ascenseurs qui auraient été plus que couteux. La structure est dotée de groupes électrogènes en vue de prendre le relai en cas d’interruption de la fourniture d’électricité dans la ville. Et à ce niveau, M. Giet a indiqué que cela était «nécessaire pour que le chirurgien surpris par une coupure en plein travail ne puisse pas arrêter son travail, faute à l’électricité et en laissant mourir le patient».

Tout est mis en œuvre dans ce cadre pour fournir des conditions de travail optimales aux employés, mais aussi les meilleurs soins aux patients. C’est en cela que même l’air respiré dans cet endroit sera épuré.

A noter que cette œuvre participe de la Politique nationale de Santé dont la vison est de doter la nation, à l’horizon 2020, d’un système de santé cohérent et performant mettant l’individu au centre des soins de santé, accessible à tous les citoyens et reposant sur la stratégie des Soins de Santé primaires. En cela, la quête d’une meilleure santé de la population pour assurer le développement du pays est une constante du gouvernement gabonais et par delà du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Les personnes vivant avec un handicap réclament encore mieux

Le détour au Centre social d’Akébé a permis de s’enquérir des conditions dans lesquelles les handicapés y résidant vivent, notamment depuis l’incendie qui a ravagé leur ancien bâtiment. Le directeur général adjoint du Fonds national d’aide social (FNAS), Laurent Mezui Assoumou, n’a pas manqué de rappeler qu’après ce drame, le mécanisme de solidarité nationale avait été activité par cette structure afin de venir en aide à ces sinistrés en réhabilitant les bâtiments du Centre. Aujourd’hui, a-t-il déclaré, 22 appartements et chambres abritent ces familles et dans de meilleures conditions. Cette réhabilitation a été assortie d’une dotation en meubles et autres éléments nécessaires pour une vie décente. Et la facture de cette reconstruction s’est élevée à 60 millions de francs CFA.

Si l’ensemble des personnes vivant avec un handicap se satisfait de leurs nouvelles conditions de vie, il n’en demeure pas moins qu’elles réclament encore mieux. «Le bâtiment était très vieux et se trouvait à côté d’une poubelle. Maintenant le nouveau cadre est propre et on se sent à l’aise», a déclaré Marie-Francine Ntorebouga Odjele, handicapée physique, conseillère municipale du 4e arrondissement de Libreville, qui reconnaît les efforts fournis par l’Etat gabonais. Cependant, a-t-elle relève, le «seul problème est celui de l’eau parce qu’elle ne vient que deux heures par jour. Il faut se rendre ailleurs pour l’avoir».

Son souhait est de voir leurs prochains logements devenir définitifs et dotés d’un système d’adduction d’eau efficace. Marie-Francine Ntorebouga Odjele a par ailleurs jeté un pavé dans la marre en ce qui concerne le traitement des personnes handicapées. «Nous sommes des êtres humains, nous participons à l’avancement de ce pays. Quand il s’agit de voter, nous sommes là. Même les animaux ont des droits, mais pourquoi pas des personnes vivant avec un handicap?», a-t-elle interrogé en demandant à l’Etat de jouer son rôle en aménageant les voies et les transports pour cette catégorie de personnes.

Faire éclore les talents et valoriser les compétences

En troisième lieu, le Centre de formation aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration de Sodexo situé dans la zone des Charbonnages a été visité. Il donne un excellent exemple de partenariat public-privé dans la mesure où de nombreux étudiants ou agents de l’Etat y viennent pour une formation ou un renforcement de capacité.

Né de la volonté de Sodexo, leader mondial en matière de services et de qualité de vie, ce centre avait pour premier objectif offrir d’abord à ses employés l’opportunité d’un renforcement de leur formation afin de pouvoir répondre efficacement aux besoins de la clientèle. L’initiative a été rejointe par l’Etat gabonais qui a passé un contrat en vue d’offrir d’autres voies de formation aux Gabonais. Le centre dont l’objectif est la formation professionnelle et l’insertion sociale, dispose d’activités multiples partant de l’hygiène alimentaire et la qualité de vie, en passant par les métiers de l’hôtellerie, l’informatique, le secrétariat et autres.

Pour les dirigeants de Sodexo, l’idée est d’offrir une opportunité de formation à tous, et ce centre est le premier du genre en Afrique ouvert par ce Groupe. Les formations vont de 6 mois à un an et l’apprenant en sort avec des aptitudes devant lui permettre de s’installer à son compte ou à rejoindre les effectifs de Sodexo ou d’autres structures. Il est ici question de faire éclore les talents et de valoriser les compétences.

Modultec et ses avantages

À Angondjé, la petite cohorte a visité les systèmes de construction Modultec (Société de construction espagnole) appliqués pour la construction d’écoles primaires et secondaires au milieu des logements sociaux de cette zone de la capitale gabonaise.
En arrière-plan, un bâtiment construit avec la technologie Modultec. © Gabonreview

En arrière-plan, un bâtiment construit avec la technologie Modultec. © Gabonreview

Ce système, ont indiqué Virginie Akelé Mozogo, la directrice de la communication de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), et Suzan Sullivan, chef de projet de l’ANGT, présente de nombreux avantages dont la réduction de moitié de la durée d’exécution des travaux, de meilleures conditions de travail, des bâtiments écologiques, durables et recyclables, avec une capacité de déconstruction et relocalisation.

Cette technique a permis de construire une école qui pourra accueillir 560 élèves dans 14 salles de classe. Les unités sont préfabriquées, importées d’Espagne et dotées de compartiments disposant d’électricité, de climatisation, d’isolation et de panneaux et les installations d’eau.Avec cette méthode, deux établissements secondaires et une autre école primaire verront également le jour dans le quartier.

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