Les employées d’Addax viennent de commémorer la 17e édition de la journée dédiée aux femmes au Gabon. L’évènement à Port-Gentil était axé sur le geste du cœur pour soutenir les pensionnaires du Centre espérance et mission d’insertion et les pentu riantes de la maternité du Centre Hospitalier Régional de Port-Gentil.
LA 17e édition de la journée nationale de la femme a été célébrée mercredi sous le thème de «La lutte contre la pauvreté : levier pour le renforcement du pouvoir économique de la femme». Pour Brigitte Mba Anguillet, ministre de la Prévoyance sociale et de la solidarité nationale, cette journée qui a fédéré les femmes de la société pétrolière Addax Petroleum Gabon «n’est pas fortuite en ce que la lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale dans la population en général, et des femmes en particulier, représente un défit de société».
Les employées de la société pétrolière Addax Petroleum Oil and gas Gabon, célébraient là leur deuxième année consécutive, qu’elles ont placée sous le signe du partage, de la solidarité et d’échanges culturels. Et elles ont retenu pour hème national : «Femme : porteuse de vie et d’espérance».
Au menu de cette journée, une conférence débat animée par Aimée Félicité Essono, consultante en genre et développement ; les rencontres sportives de marche, basketball, football pour ne citer que celles-là. Des activités qui ont mobilisé, outre les femmes d’Addax, les épouses de leurs collègues masculins et d’autres invités de marque.
A la maternité du centre hospitalier régional de Port-Gentil (CHR), une dizaine de femmes ont reçu des kits composés essentiellement de tensiomètre, de thermomètre électronique pour bébé, des draps de bain, des parures de lit…
Au Centre espérance et mission d’insertion, la délégation Addax a été reçu par le Père Célestin et ses vingt pensionnaires. La structure, selon le responsable, héberge des enfants orphelins et ceux recueillis dans la rue. Chacun d’eux a bénéficié de parures de lits, serviettes, chaussures, parapluies, frotte-corps, flûtes et autres. Un tam-tam, un filtre à eau (avec accessoires), des produits de nettoyage et d’entretien ont été remis à la direction de l’établissement, à la grande satisfaction du maitre des lieux.
Dans l’après-midi, dans un prestigieux hôtel de la place, Aimée Félicité Essono s’est appesantie sur la définition des termes de référence, la femme porteuse de vie au niveau sociétal, les défis qu’elle doit relever pour être porteuse de vie et d’espérance, exemples de femmes ayant relevé des défis pour être porteuses de vie et d’espérance. Selon elle, être porteuse de vie et d’espérance, ressemble à un sacerdoce qui n’est pas donné à tout le monde de vivre. «Pour que la femme soit porteuse de vie et d’espérance, c’est-à-dire en donner, il faut d’abord qu’elle-même en soit porteuse», a-t-elle expliqué.
Porter la vie et l’espérance suppose, a poursuivi l’oratrice, le fait qu’à partir de «l’éducation qu’une femme a reçue, elle sache se mettre au-dessus des situations difficiles, qu’elle soit agréable à vivre, capable d’aller chercher au fond de soi les mots et attitudes positifs qui peuvent remonter le moral de son enfant, son conjoint, sa sœur, son collègue, son patron, du moins tous ceux qui l’entourent dans les moments difficiles, les moments de stress conduisant souvent au découragement», a énuméré Aimée Félicité Essono. En milieu professionnel, «la femme devra éviter envers tous ses collègues, l’égoïsme et le manque de solidarité, la réjouissance de l’échec de l’autre, l’instigation à la violence et autres traitements inhumains» a-t- elle exhorté.
A terme de cette fructueuse communication et des échanges dans le jeu questions-réponses, le rendez-vous a été fixé pour 2015.