Organisé par l’Université Omar-Bongo (UOB), par l’entremise du Département des Lettres modernes, avec l’appui des éditions Odem et du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), un colloque international sur la littérature francophone et le comparatisme s’est ouvert dans la matinée du jeudi 24 avril 2014 à Libreville. Une rencontre réunissant plusieurs enseignants, écrivains et chercheurs autour de Papa Samba Diop, chercheur de renommée continentale.
Dans la matinée du jeudi 24 avril 2014, s’est ouvert à l’Université Omar-Bongo (UOB), un colloque international réunissant de nombreux écrivains, enseignants et chercheurs venus de plusieurs pays de l’Afrique et de l’Europe. Organisé par l’établissement d’enseignement supérieur en partenariat avec les éditions Odette Maganga (Odem) et le Centre national de la recherche scientifique et technologie (Cenarest) sous le thème «Littératures francophones et comparatisme», ce colloque est dédié à Papa Samba Diop, auteur de nombreuses œuvres littéraires et professeur à l’Université Paris-Est.
Pour les organisateurs, si le choix du thème renvoie à l’utilité de la discipline du «comparatisme» qui «permet aux littératures francophones de mettre en partage les imaginaires des pays qui sont aussi lointains que proches par la langue française, de mettre en débat les expériences existentielles à travers les œuvres fictionnelles», l’hommage rendu à Papa Samba Diop à travers ce colloque international se veut sobre mais plein de reconnaissance pour l’œuvre de l’homme, invité d’honneur à Libreville pour l’occasion.
En effet, pour Clément Moupoumbou, maître de conférences à l’UOB, modérateur général du colloque, le Pr Samba Diop s’est fortement inscrit dans la littérature francophone à travers plusieurs pays tels que l’Allemagne, les Etats-Unis, la France et des pays du Maghreb. De même, pour être intervenu à quelques moments au Département des Lettres modernes de l’UOB et avoir dirigé des travaux de recherche en thèse et d’habiliter à diriger des thèses d’étudiants Gabonais, l’apport et «le niveau d’exigence de l’écrivain et chercheur méritaient d’être salués par la communauté scientifique du Gabon».
Ainsi, pour la première journée de ce colloque dont l’ouverture s’est effectuée en présence du Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) et du vice-recteur de l’UOB, plusieurs communications ont été données, animées entre autres par Romuald Fonkoua (Université Paris IV-Sprbonne), Sami Tchak (sociologue Béninois), Nicolas Mba-Zué (UOB). D’autres communications devraient suivre tout au long de la journée du vendredi 25 avril 2014, avant la clôture du colloque à la fin de la même journée avec l’intervention de l’invité d’honneur.