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La fête du travail 2014, «au cœur du Pacte social»

Simon-Wilfrid-Ntoutoume-EmaneLe ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Simon Wilfried Ntoutoume Emane, en prélude à la célébration de la Fête du travail, le 1er mai 2014, a prononcé un discours à travers lequel il renouvelle l’engagement et l’attachement du Gabon aux «valeurs du travail et de l’effort comme fondement durable de notre Nation, et du bien-être de nos populations».

Pour cette édition 2014, le thème national : «le travail au cœur du Pacte social» est résolument liée au Pacte social récemment lancé par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, avec pour ambition de donner plus d’opportunité aux Gabonais, notamment dans l’optique d’éradiquer la pauvreté de leur quotidien.

En s’adressant aux travailleurs du Gabon, Simon Wilfried Ntoutoume Emane a puisé dans l’histoire pour rappeler l’ensemble des progrès et surtout les efforts qui ont été fait à leur endroit. «Ce jour, 1er mai, les syndicats européens l’ont choisi à la fin du 19e siècle pour symboliser leur lutte et leurs revendications», ramène au souvenir le ministre du Travail qui rappelle également que «cette date anniversaire est aussi l’occasion pour notre Pays de renouveler notre ferme attachement aux valeurs du travail et de l’effort comme fondement durable de notre Nation, et du bien-être de nos populations». Le ministre n’a cependant pas manqué de leur rendre un vibrant hommage, notamment pour «leur engagement et leur contribution au développement économique et social de notre pays dans les circonstances parfois difficiles».

La Fête du travail se célèbre deux jours après un autre événement de grande portée «touchant un domaine particulièrement sensible et important du monde du travail» tel que l’a relevé le ministre. Il s’agit de la Journée mondiale de la Sécurité et de la Santé au travail d’une part et de la Journée africaine de prévention des risques professionnels d’autre part. Le ministre du Travail et son collègue de la Prévoyance sociale ont d’ailleurs, à cet effet, pris le temps de visiter certaines entreprises afin de s’enquérir des conditions de travail des ouvriers et autres travailleurs, mais aussi pour voir comment sont mises œuvre les recommandations et autres standards internationaux en matière de santé et de sécurité au travail.

La fête du travail a donc donné l’opportunité au ministre du Travail de repréciser les valeurs chères au président de la République. Il s’agit de la paix, du partage, de la justice sociale, de la solidarité et du développement. «C’est pour promouvoir ces valeurs qu’il s’est résolument engagé dans des réformes sectorielle et structurelle ; pour stimuler notre économie et permettre à celle-ci d’avoir une croissance forte», a rappelé Simon Ntoutoume Emane qui interpelle les uns et les autres pour un dynamisme économique du Gabon.

«Nous devons tous savoir que le dynamisme économique de notre Pays mérite d’être consolidé pour répondre aux aspirations de nos populations, et en particulier, à celles des travailleurs. Il nous faut donc persévérer dans l’effort en renforçant le dialogue social, un dialogue constructif et respectueux à tous les niveaux. Cette méthode est indispensable pour assoir un bon climat des affaires, préalable au développement et au bien-être de tous», a déclaré le ministre du Travail et de l’Emploi.

Simon Wilfried Ntoutoume Emane n’oublie pas non plus les efforts consentis par le gouvernement et qui ont permis de réaliser des progrès notables en matière d’infrastructures grâce notamment au lancement des grands chantiers dans le domaine de la santé, du logement, des transports urbains, de l’agriculture, de la gouvernance financière, de la protection de l’environnement. Toutes choses qui bénéficient aux travailleurs de la même manière que la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) qui offre plusieurs prestations aux Gabonais avec, en l’occurrence, l’octroi par l’Etat de diverses aides aux personnes défavorisées que sont les handicapés, les veuves, les orphelins, les jeunes filles mères sans ressource, les élèves et les étudiants.

«Le capital humain est également au centre des préoccupations de la politique gouvernementale. L’axe formation et emploi est essentiel pour satisfaire les besoins de l’économie nationale. C’est pourquoi, s’agissant de la problématique de l’emploi qui touche particulièrement les jeunes, l’Etat a mis en place, l’Office national de l’emploi qui est l’instrument chargé d’accompagner les demandeurs d’emplois et d’assister les employeurs dans le recrutement de leur personnel. Ses capacités opérationnelles viennent d’être renforcées et l’amélioration de l’offre de ses services consolidés à travers l’extension de son réseau d’agences», souligne le ministre qui indique par ailleurs qu’«en permettant au Fonds d’Aide à l’Insertion et Réinsertion de disposer de moyens importants, l’Etat démontre clairement qu’il est urgent d’accompagner avec efficacité toutes les couches de notre société et permettre à des milliers de personnes éloignées de l’emploi de retrouver une place active dans la société et ainsi créer une richesse nationale forte et durable, une croissance à deux chiffres pour réduire de façon substantielle la pauvreté».

Les progrès enregistrés ces dernières années, a indiqué le ministre, appellent à intensifier les efforts. «Ensemble, gouvernement, partenaires sociaux, patronat, jeunes, femmes, devons participer plus activement à la bataille nationale pour la réduction de la fracture sociale qui passe par le soutien et la création des entreprises performantes, à même de résoudre le problème du chômage des jeunes».

Les défis, le ministre en a tenu compte dans son discours. «Je suis conscient que de nombreux défis nous interpellent dans la recherche des solutions qui consolident nos acquis et la construction d’un cadre de concertation fondé sur le respect des droits fondamentaux afin de s’affirmer comme exemple de stabilité sociale en Afrique et même au-delà. Au titre de ces défis, figure la modification partielle de notre code du travail. Tous les utilisateurs de cet instrument s’accordent à reconnaitre son anachronisme et la caducité de certaines de ses dispositions face aux différentes mutations de l’environnement du monde du travail», note-t-il entre autres.

A travers cette sortie, le ministre a rappelé le fait du gouvernement qui a promis de jouer le rôle d’arbitre impartial. «Il ne ménagera aucun effort pour l’organisation des élections professionnelles, qui conduiront à la Mise ne place du Conseil national du dialogue social (CNDS) et au fonctionnement harmonieux des organismes consultatifs prévus par le code du travail», a martelé le ministre du Travail, de l’Emploi qui a clôt son propos en ces termes : «Nous sommes convaincus que l’avènement d’un monde du travail débarrassé de rapports conflictuels au sein de vos entreprises respectives est la voie royale et la pierre angulaire de la construction du Gabon émergent, héritage à laisser à nos enfants. Nous devons œuvrer individuellement et collectivement pour un Gabon où règnent la paix, la justice sociale, le travail décent, la prospérité et le bonheur partagé».

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