Ainsi qu’annoncé le mardi 29 avril à Brazzaville (Congo) par le principal responsable de l’institution bancaire panafricaine, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) devrait lancer, dans les prochains jours, un nouvel emprunt obligataire. D’un montant de 35 milliards de francs CFA, il sera consacré à la mise pratique des différents projets de la banque jusqu’en 2021.
Après celui de 70 milliards de francs CFA en 2013, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) s’apprête à lancer un nouvel emprunt obligataire, en vue de mobiliser davantage de ressources financières, pour espérer répondre favorablement aux besoins des différents pays de la sous-région pour le financement des projets. Annoncée le 29 avril 2014 à Brazzaville (Congo), l’opération, la deuxième de l’année 2014, devrait couvrir les besoins en liquidité de la Banque pour les sept prochaines années si elle connaît le même succès que la précédente.
En effet, si les 30 milliards de francs CFA mobilisés au début de l’année en cours ont servi essentiellement au financement des projets dans les domaines de l’énergie, des télécommunications, de l’industrie et de l’agro-alimentaire, selon le président de la BDEAC, «l’objectif de la mobilisation de ces fonds est de mettre un accent sur l’accompagnement des Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) dans le financement des grands projets d’infrastructure».
Lors de la cérémonie de remise du visa de cette nouvelle émission par la Commission de surveillance des marchés d’Afrique centrale (COSUMAF), Michael Adande a indiqué que «le remboursement de ces fonds va s’échelonner sur 7 ans avec un intérêt de 4,5%. Les fonds de cette émission vont servir à financer une partie des projets de la Banque inscrits dans son plan stratégique 2014-2021, notamment ceux en cours de décaissement et des nouveaux projets identifiés ou en cours d’instruction.»
