Alors qu’il était habitué à se voir convié à un certain nombre de manifestations d’envergure impliquant les jeunes, aussi bien sur le territoire national qu’à l’extérieur, Amos Vivien Makaga Péa, est récemment tombé des nues. Mis sur la touche par les organisateurs, l’absence du délégué national de l’UJPDG au New York Forum Africa a mis l’intéressé dans un profond courroux…même s’il prétend le contraire.
Ces dernières semaines, c’est la confusion dans l’esprit d’Amos Vivien Makaga Péa. Partagé entre le doute, la frustration et la colère, le délégué national de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) ne sait plus trop où il en est : Qui croire ? Comment ? Et surtout pourquoi lui avoir confié une mission pour laquelle, lui et ses collaborateurs disent se démener comme de beaux diables depuis leur nomination au terme du congrès du PDG, en avril 2013 ? Le «DN» (comme il aime à se faire appeler depuis un certain temps), n’y comprend plus grand-chose. Et, vendredi 23 mai 2014, il a tenu à le faire savoir.
En effet, visiblement affecté par la situation, dans un post publié sur sa page Facebook, Vivien Péa, a laissé transpirer sa désolation : «Chers vous tous, ce message s’adresse en particulier à tous ces jeunes et aînés qui s’offusquent (à juste titre) de mon absence aux assises du New York Forum Africa, et plus précisément au Sommet des Jeunes Africains qui se tient depuis ce matin dans le même cadre. La raison est simple, non seulement je n’y ai pas été associé (peut-être normal), mais surtout aucune invitation ne m’a été adressée par les organisateurs.» Curieux tout de même, le fait de l’avoir si lâchement laissé sur le banc de touche, se sont très vite offusqués ses compagnons sur la toile mondiale. D’autant plus que cette édition, ainsi que l’avait déclaré Richard Attias, le 16 mai dernier, était axée sur la jeunesse. Que nenni !
Pas bête du tout ! Loin s’en faut. Le patron de l’UJPDG avait pourtant flairé le coup en sa faveur. Une nouvelle occasion pour lui de montrer au monde sa maîtrise des difficultés rencontrées par les jeunes Gabonais et ses propositions pour sortir de l’impasse. Mais manque de pot, Richard Attias, très peu convaincu par la 1ère édition de la «Journée de l’Entreprise» organisée par Makaga Péa et ses collaborateurs, n’a pas souhaité convier l’intéressé à sa manifestation. Colère et frustration ? Le «DN» lui, jure que non : «J’ai tenu à clarifier les choses avant que mon absence à cette rencontre au sommet, ne soit interprétée comme un coup de colère, ou le signe d’une frustration, il n’en est rien. C’est juste qu’il me sera difficile de défendre le Président sur les questions de jeunesse si mon rôle est amoindri aux simples concours de circonstance et non à la conception des politiques publiques.» Permettez d’en douter.
Serait-ce donc dire qu’Amos Vivien Makaga Péa qui, apparaît, pour certains, comme l’un des enfants gâtés du pouvoir en place, se serait-il aussi facilement passé de donner son avis sur l’implémentation du fonds «Train My Generation», initié au terme du NYFA 2013 ou sur un tout autre sujet impliquant les jeunes du continent africain ? Allons, donc ! Le délégué national de l’UJPDG étouffe maladroitement une colère qui ne manquera pas d’exploser sous peu. Il n’a d’ailleurs pas caché son courroux lorsqu’à peine voilé, il a adressé ces mot à ceux qui l’on boycotté :
«Si la jeunesse politique de par le passé n’a jamais imposé le respect de tous parce qu’elle n’avait que le statut de faire-valoir, de porteuse de valises et banderoles, je puis vous assurer que celle du Parti démocratique gabonais joue désormais une partition différente, en étant à la pointe de la réflexion et aux avant-gardes des décisions politiques, elle est tout simplement en Champion’s League et non plus en deuxième division. Il faudra de gré ou de force compter sur elle et avec elle! Si nous respectons le choix de ceux qui en ont décidé ainsi, il n’en demeure pas moins que nous nous en souviendrons.» Un avis aux organisateurs du NYFA ? Allez savoir !
