Conscients de la nécessité d’améliorer les plateaux techniques des unités de soins du pays, les élues du 2e arrondissement de la commune d’Akanda ont offert des kits médicaux au service gynécologique du Centre hospitalier universitaire d’Agondjé (CHUA), le 8 octobre dernier. «Nous avons agi (…) après (avoir) fait un sondage et mené une enquête au niveau de la structure hospitalière», a justifié Chantal Sino qu’accompagnait la 2e adjoint au maire, Malika Bongo Ondimba. Pour elle, si de nombreuses femmes avaient émis un besoin d’aide c’est, dit-elle, que ces dernières éprouvaient des difficultés à assumer certaines charges avant l’accouchement. «Il ressort que dans le kit des futures mamans, il se trouvait des produits que les femmes devaient elles-mêmes acheter, et qui n’étaient pas pris en compte par la CNAMGS. Nous avons donc jugé utile de les leur offrir», a-t-elle ajouté. Il s’agit notamment de 1000 seringues, 120 flacons de phloroglucinol et 1000 de Syntocinon.
Si pour le directeur des affaires médicales au CHUA, ces kits permettront d’alléger les dépenses des patientes déjà soumises à de nombreuses contraintes, pour le chef de service de gynécologie obstétrique, le don de la mairie «apporte un plus à l’établissement qui connaît quelques fois des petites carences en médicaments». Souhaitant que l’initiative ne soit pas simplement «ponctuelle», le Pr Jean François Meye a dit son souhait de bénéficier de l’appui de la mairie dans d’autres domaines. «Ce que l’on oublie souvent, c’est que le CHUA comme les d’autres, sont des hôpitaux qui font des soins, de l’enseignement et de la recherche. Il est vrai qu’on se focalise essentiellement sur les soins, mais l’aspect formation en technique chirurgicale pour soigner les cancers par exemple, a besoin d’être soutenu. (…) D’autant plus que pour ces autres domaines, l’hôpital fait venir des experts internationaux», a-t-il dit, avant d’évoquer un projet en préparation avec la mairie d’Akanda, dans le domaine de l’établissement des actes d’état-civil.
