Durant la conférence scientifique sur «les modifications de la biodiversité microbienne des sols et leurs conséquences», les chercheurs gabonais ont émis le vœu de voir le partenariat entre le Gabon et l’Etat de l’Oregon accueillir bien plus que les seuls doctorants actuellement éligibles.
Initié en 2012 par la République gabonaise et un consortium de 5 universités dans l’Etat de l’Oregon (USA), le partenariat entre chercheurs américains et gabonais est perçu comme un moyen de facilitation des échanges entre les scientifiques des 2 pays. Au cours de la 4e conférence organisée le 7 novembre dernier par le Centre Gabon-Oregon, en collaboration avec le Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), les chercheurs gabonais ont suggéré que le mécanisme de financement de projets de recherche s’ouvre aux étudiants inscrits en master 1 à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) afin de leur permettre d’atteindre le niveau de leurs collègues américains.
Axée sur «les modifications de la biodiversité microbienne des sols et leurs conséquences», cette rencontre a eu pour principal objectif de présenter l’ensemble des résultats contenus dans les travaux de Scott Bridgham, enseignant à l’Université de l’Oregon et de Kyler Myler, doctorant dans la même université. Si elle a permis aux différents chercheurs gabonais d’échanger directement avec les intervenants, l’objectif visé à terme, selon le directeur exécutif du Centre Gabon-Oregon, était aussi de permettre un renforcement des capacités.
«Les chercheurs gabonais peuvent atteindre le même niveau que les scientifiques américains si des moyens sont mis en œuvre, et s’ils font preuve d’une plus grande volonté», a lancé Daniel Franck Idiata, le commissaire général du Cenarest, avant de regretter que «cette année encore, aucun budget n’a été mis à disposition pour la recherche par le gouvernement».