Lettre ouverte à mes chers compatriotes
Chers compatriotes,
Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est à la fois en ma qualité de responsable d’un parti politique, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et de chef d’une grande famille dont M. Ali Bongo Ondimba est membre à part entière.
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2009, SEM Ali Bongo Ondimba,
Président de la République, Chef de l’Etat, subit un acharnement sans précédent autour de sa filiation à la famille Dabany.
J’estime que les questions de droit doivent se résoudre devant les tribunaux et que la vie privée est privée. Les affirmations sans preuves sont de la diffamation et une atteinte à nos valeurs traditionnelles.
S’il est question de légalité, du droit légitime de chaque citoyen gabonais à défendre son pays, je dis qu’il y a des instances judiciaires pour traiter de ces questions.
S’il est question de moralité, d’éthique, de probité intellectuelle, je dis qu’il ne faut pas confondre vie publique et vie privée. Que si on estime avoir le droit de poser des questions, on doit également considérer le droit de ne pas être obligé d’y répondre.
S’il est question de rumeurs, de conversations rapportées, d’avis, d’opinions, de « kongossa », qui au‐delà du simple divertissement pour tromper l’ennui, sont montés en épingle avec le sombre dessein de détruire une famille, de semer la confusion et la zizanie, pour instaurer un climat propice à l’insurrection dans notre pays, je dis non.
Il y a des valeurs, des traditions, des liens, des sentiments qui ont un caractère particulièrement sacré, auxquels nul ne peut se permettre de porter atteinte. Je dis qu’il y a des lois qui vont nous permettre d’ester en justice les auteurs de cette litanie de propos fallacieux et diffamatoires.
Je dis aussi qu’il y a M. Jean Boniface ASSELE DABANI, président d’un parti politique, permettez la répétition, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et tous les militants de ce regroupement politique qui se dresseront comme un rempart infranchissable et qui rendront coup pour coup.
Je dis enfin qu’il y a le peuple gabonais qui ne se laissera ni abuser, ni manipuler par de viles manœuvres d’acteurs politiques tapis dans l’ombre à l’affut de la prise du pouvoir par tous les moyens. J’ai pris le temps d’écouter, d’observer et d’analyser les propos des uns et des autres avant de me résoudre à prendre la parole ; simplement parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes.
Je ne suis animé d’aucune velléité et ne ressent point d’amertume à l’endroit de quelque personne que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est temps pour moi de réagir.
C’est donc également en ma qualité de patriarche de la famille Dabany que je m’exprime. Car j’estime que des principes sacrés de notre société en général, et de ma famille en particulier, sont bafoués avec une violence inouïe et une absence de scrupules sans précédent.
Que chacun s’appesantisse sur ce qui se passe aujourd’hui, car demain, il pourrait être lui aussi concerné. Même si aujourd’hui, c’est de ma famille qu’il s’agit, la famille DABANY.
Aujourd’hui, une fois encore, on vient me dire à moi, que mon enfant à moi, le mien, issu des entrailles de ma sœur cadette, n’est pas celui que je dis mon neveu.
Qu’il n’est pas l’enfant que j’ai tenu dans mes bras peu après sa naissance à l’hôpital général de Brazzaville ; qu’il n’est pas celui auquel je rendais visite à Alès en France lorsqu’il était avec la famille Rawiri.
Que moi, Jean Boniface ASSELE DABANI et toute ma famille nous sommes devenus des menteurs ! Il est donc temps de rompre mon silence afin de rétablir la vérité et de restaurer l’honneur de ma famille, fusse‐t‐il au prix de nos vies !
C’est pourquoi j’ai pris la décision en tant que chef de cette grande famille d’ester en justice MM Luc Bengone Nsi, Pierre Péan et consorts pour qu’ils répondent de leurs infamies. Seule la justice mettra fin à cette odieuse cabale calomnieuse. J’ai foi en nos lois et à la justice de notre pays.
Bien évidemment, s’il était avéré que M. Luc Bengone Nsi possédait l’acte de naissance de mon neveu Ali, et qu’il l’ait divulgué, tout ceci sans aucune autorisation du concerné, il sera bien évidemment poursuivi pour vol et recel d’un document à autrui. Il en sera de même pour les médias et journaux qui se seront rendus coupables du même délit. Ces derniers feront particulièrement l’objet d’une saisine devant le conseil national de la communication afin qu’avec la plus grande rigueur, toutes les sanctions légales appropriées soient prises à leur encontre.
Chers compatriotes, je voudrais que vous compreniez toute ma détermination à mettre un terme à cette affaire qui n’a que trop causé de tort à l’ensemble de ma Famille ; et tout particulièrement à ma cadette Joséphine Kama Dabany, à mon neveu Ali Bongo Ondimba et à la mémoire de mon très cher regretté beau-frère Omar Bongo Ondimba.
Un tort qui n’honore pas notre pays, le Gabon, à travers la plus haute institution qu’incarne le Chef de l’Etat.
Que paix et justice soient rendues à ma famille.
Fait à Libreville, le mercredi 12 novembre 2014
Jean Boniface ASSELE DABANI
Chef de la famille DABANY
Président Fondateur du CLR