Soucieux d’établir un dialogue direct avec les patrons, le président de la République a devisé avec eux de l’activité des entreprises dans le pays, le 12 novembre courant. La rencontre, sous forme de déjeuner de travail, s’est faite en présence du Premier ministre, Daniel Ona Ondo, des ministres en charge du Budget et de l’Economie, respectivement, Christian Magnagna et Régis Immongault.
Suite à l’audit des finances publiques, l’Etat réaffirme ainsi sa volonté d’apurer la dette intérieure. On apprend ainsi que, depuis le début de l’année, 385,7 milliards de francs ont été décaissés et une nouvelle tranche sera versée d’ici à fin 2014, assortie d’une convention de rachat par les banques. Seulement, l’État souhaite désormais que ne soit payée que la bonne dépense. Les opérateurs privés, quant-à-eux, veulent que soient évités les impayés. C’est donc un combat commun: celui de la saine compétition, du respect de l’usager et du consommateur.
Clarifiée et harmonisée, portée par la logique du «gagnant-gagnant», la relation État-entreprise apparaît capitale dans le processus de transformation de l’économie. Avec un budget d’investissement estimé à 644 milliards de francs, le déploiement des corridors intégrés dans tout le pays, l’allègement de 35% à 30% du taux de l’impôt sur les sociétés dans les secteurs hors pétrole et mines, la mise en place du Haut conseil pour l’investissement et de l’Agence nationale pour les investissements internationaux (ANPI), le Gabon se dote des meilleurs atouts pour sa réussite économique.
Source : DCP