Leader offensif de la sélection nationale, Pierre-Emerick Aubameyang ne prendra pas part à la rencontre face l’Angola, le 15 novembre prochain à Luanda, comptant pour l’avant-dernière journée éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015. Le buteur de Dortmund (D1 allemande) manque à l’appel, alors que ses coéquipiers sont en regroupement depuis le 12 novembre dernier à Akanda, au nord de Libreville. Une situation consécutive à la décision du club allemand de ne pas le libérer au motif que la convocation de Fédération gabonaise de football (Fegafoot) se soit faite hors délai. «Ma fédération a bien commis une erreur. Peut-être pourrais-je aller jouer le deuxième match», a confirmé Aubameyang, qui espère donc être sur le terrain le 19 novembre prochain à Libreville, face au Lesotho.
A y regarder de près, la raison de ce veto est ailleurs. Selon la presse allemande, Dortmund aurait convaincu Aubameyang de ne pas répondre à la convocation des Panthères en raison de la crainte d’une contagion au virus Ebola. «Sans entrer dans la psychose ou l’hystérie, il y a certains avertissements de la part du staff médical. On a aussi un devoir de précaution envers les joueurs et l’équipe», a déclaré le manager de Dortmund, Michael Zorc.
Du côté du Gabon, la pilule a du mal à passer. «Nous sommes déçus par rapport à la réaction de Dortmund de ne pas le libérer», a déploré le manager général des Panthères, Daniel Cousin, qui entrevoit cependant une issue à cet imbroglio. «Le président de la Fegafoot est en train de faire les démarches nécessaires auprès de la Fifa pour voir comment trouver un terrain d’entente avec Dortmund», a-t-il affirmé.
Le cas Aubameyang n’est pas l’unique dossier sur la table de la Fégafoot puisque Yrondu Musavu-King, défenseur de Caen (D1 française), n’a toujours pas rejoint les Panthères.
