Les forces de l’ordre ont dispersé jeudi à Libreville, une marche organisée par une frange de l’opposition qui tentait d’aller une plainte au tribunal contre le président Ali Bongo Ondimba.
Les forces de l’ordre (gendarmes et policiers) ont contenu les leaders du Front de l’opposition pour l’alternance (FOPA) et leurs partisans qui tentaient de braver l’interdiction de cette marche prononcée par le ministère de l’intérieur.
Les agents de sécurité ont usé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule qui s’échauffait non loin du siège de l’Union nationale (UN), un parti politique dissout en 2011, lieu de départ de la marche pour le tribunal.
Le calme est revenu dans la soirée, les populations ont vaqué tranquillement à leurs occupations.
Ce regain de tension intervient au lendemain de la sortie de l’ouvrage du journaliste français, Pierre Péan ; « Nouvelles affaires africaines » dans lequel il affirme sans preuve que l’actuel chef de l’Etat est le fils adoptif de son prédécesseur, Omar Bongo Ondimba.
Les autorités gabonaises ont à ce propos, porté plainte contre Pierre Péan devant les tribunaux français.