Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé est pointé du doigt par ses pairs face à son refus de participer à la marche organisée jeudi 13 novembre par les membres de l’opposition. En effet, selon certaines sources, l’ancien chef de file de l’Union des Forces pour l’Alternance (UFA) n’aurait pas digéré l’intrusion de Jean Ping au sein de l’opposition.
« Dans les rangs de l’opposition radicale on n’a pas été surpris outre mesure par la position de Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé à l’annonce de la marche qui visait à déposer une plainte devant le tribunal de Libreville, pour contester l’acte de naissance d’Ali Bongo », précise le bimensuel d’analyse Le Témoin, dans sa parution du lundi 17 novembre.
Dès l’annonce de cette marche, le leader du Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ) aurait décidé de se soustraire à cette démarche pour « des raisons personnelles ». Une position que certains opposants ont fustigé car elle reposerait sur une rivalité existant entre les deux hommes.
» La filiation existante entre Jean Ping et Pierre-Louis Agondjo Okawé, ennemi de Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé ne favorise pas son implication au sein de l’opposition » précise le journal.
Des dissensions apparaissent-elles déjà au sein de l’opposition unie? Face à des différences de point de vue, de leadership et autres, l’Union des Forces pour l’Alternance qui regroupe en son sein des figures telles que Zacharie Myboto, Pierre André Kombila et d’autres ténors de l’opposition serait-elle foulée au pied par ces derniers au profit du Front Uni de l’Opposition qui a comme grand chantre Jean Ping?
Au regard de cette situation, vers qui les faveurs de Zacharie Myboto et de ses pairs iront-elles si l’un et l’autre se positionne en tant que chef de file? A suivre…
