Pour les sénatoriales de décembre prochain, la Commission électoralenationale autonome et permanente (Cenap) a procédé, le lundi 17 novembre dernier, à la formation et la sensibilisation des présidents et membres des bureaux des commissions électorales locales.
Le 15 février 2015 sonnera la fin, au Gabon, du mandat des sénateurs et le renouvellement de la Chambre haute de son parlement, à la suite d’une élection prévue le 13 décembre prochain. Afin de s’assurer d’une bonne administration du processus électoral de cette élection indirecte, la Commission électoralenationale autonome et permanente (Cenap) a organisé, le lundi 17 novembre dernier, à l’immeuble Arambo, un séminaire de formation et de sensibilisation des présidents et membres des bureaux des commissions électorales locales.
Placé sous la coordination de ses experts et répondant aux dispositions de l’article 14 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, la rencontre participait par ailleurs, selon le président de la Cenap, René Aboghé Ella, «d’une démarche globale de recherche de l’excellence et du professionnalisme dans la gestion des opérations électorales». Raison pour laquelle le haut magistrat a appelé les participants à «partager cet idéal qui est aussi le gage de la fiabilité et de la crédibilité des résultats électoraux».
On est donc revenu sur les missions essentielles des présidents et membres des commissions électorales, notamment l’examen des dossiers de candidatures – dont la date limite des dépôts est fixée au 22 novembre prochain à 18 heures-, la centralisation des candidatures, à la lumière des documents fournis, la validations desdites candidatures.
Hormis ces missions, ils ont auront aussi, entre autres tâches, à visiter les centres et bureaux de vote ; procéder à la formation des scrutateurs ; à la désignation des présidents des bureaux de votes inscrits sur la liste d’aptitude et les contrôles Cenap, à encadrer les autres scrutateurs désignés par leurs formations politiques respectives ; à superviser la propagande électorale, la réception du matériel électoral, le conditionnement des urnes et la location du matériel roulant.
Mais si cette fois-ci, selon le président de la Cenap, la tâche paraît aisée du fait du petit nombre du collège électoral constitué seulement des conseillers municipaux, départementaux, d’arrondissement et des députés, René Aboghé Ella a cependant mis les présidents et autres membres des commissions en garde contre «la tentation de la facilité».
Contrairement aux séminaires précédents organisés par la Cenap, celui-ci a particulièrement enregistré la participation de la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP), institution qui gère également, dans le cadre d’une forte implication électorale, les données à caractère personnel. Un acte qui n’a pas laissé René Aboghé Ella insensible, vis-à-vis du président de cette commission.