Au terme du Congrès de l’opposition pour l’alternance au Gabon, tenu du 5 au 7 décembre à Paris, les congressistes ont adopté trois résolutions pour mettre en difficulté le régime au pouvoir.
La première résolution qui saute aux yeux, c’est la convocation de la Haute Cour de justice à compter de ce lundi 8 décembre 2014, aux fins d’examiner l’ensemble des saisines, et en l’occurrence, la mise en accusation de M. Ali Bongo Ondimba pour haute trahison. Ensuite, la résolution des revendications légitimes des travailleurs en vue d’assurer la paix publique gravement menacée et enfin, la désignation de M. Jean Ping en qualité de mandataire du Congrès, aux fins d’assurer le suivi de ces résolutions.
En outre, les opposants du régime au pouvoir au Gabon ont lancé au peuple gabonais, loin des frontières nationales, un appel à la vigilance et à la mobilisation générale avant d’inviter la communauté internationale à accompagner le peuple gabonais dans cette phase délicate de son histoire.
Plusieurs partis de l’opposition gabonaise, de la diaspora, de la société civile ou encore de syndicats étaient en conclave à Paris, autour d’un Congrès pour l’alternance. Une rencontre pour échanger idées et projets en vue de dénoncer les dérives du président Ali Bongo Ondimba, et notamment lui barrer la route à l’élection présidentielle de 2016.
Jacques Jarele SIKA