Les enseignants membres de la CONASYSED suspendent leur grève jusqu’au 25 janvier en attendant la paie.
En marge de la conférence de presse tenue par les syndicats des agents du secteur privé et public, la CONASYSED (convention nationale des syndicats du secteur éducation) a organisé une assemblée générale avec ses membres à l’école Martine Oulabou. La centrale syndicale tenait à faire un compte-rendu à ses membres sur les dernières négociations avec le gouvernement pour fixer une nouvelle ligne de conduite par rapport à leur grève illimitée qui a perturbé les enseignements du premier trimestre de l’année scolaire en cours.
La CONASYSED a décidé de suspendre son mouvement d’humeur jusqu’au 25 janvier prochain, le temps d’observer le comportement du gouvernement sur les engagements pris. Cette suspension résulte du consensus né des pourparlers entre gouvernement et syndicats. La CONASYSED accorde une trêve car l’Etat s’est engagé à régulariser la situation administrative des enseignants du pré-primaire, des promotions 2013 CFIA, ENI, ENS et ENSET ; selon le syndicat, ces cas sont en cours de traitement. Sur la construction des 400 salles de classe que le gouvernement devait livrer à la rentrée scolaire 2013/2014, 145 salles de classes sont en cours de réalisation, hormis les 244 salles livrées entre 2009 et 2014.
Cependant les enseignants membres de la CONASYSED restent sur leur garde à propos de la mensualisation de la prime d’incitation à la fonction d’enseignant dont ils ne notent aucune mensualisation jusqu’à ce jour malgré la promesse du gouvernement en janvier 2014. Ils exigent plusieurs autres points dont « le paiement des rappels dus à tous les agents de l’Etat, le paiement des premiers salaires des enseignants du pré-primaire, le lancement du nouveau système de rémunération… » à partir du 25 janvier prochain. La centrale syndicale a prévu de se réunir le 31 du mois en cours, pour faire le point sur l’évolution des revendications pour reconduire ou suspendre définitivement leur grève, tout dépendra du comportement du gouvernement, estiment les enseignants.
Georges-maixent Ntoutoume