Une centaine d’opposants gabonais ont comparu lundi en justice à Libreville pour répondre de faits de violence.
Les prévenus avaient été arrêtés le 20 décembre lors d’une manifestation qui n’avait pas été autorisée.
La justice leur reproche d’avoir porté atteinte à l’ordre public lors de cette manifestation.
D’autres personnes ayant pris part à la même manifestation sont également sous le coup de la loi pour « destruction de biens d’autrui ».
Selon l’AFP, l’audience a démarré vers 10H00 locales et les prévenus comparaissaient par groupes de 5 à 8 personnes.
Depuis quelque temps, le Gabon est en proie à une agitation alimentée par la contestation du régime du président Ali Bongo Ondimba.
Les violents affrontements du 20 décembre ont opposé les manifestants de l’opposition aux forces de l’ordre.
Les manifestants demandaient le départ d’Ali Bongo Ondimba.