Comme il est de tradition, les membres du gouvernement ainsi que les agents de l’administration publique et privée ont adressé leurs vœux pour la nouvelle année au chef du gouvernement et à sa famille. Dans l’ensemble, tous les intervenants ont souhaité santé, bonheur et réussite. Ils ont également émis le vœu que cette année soit placée sous le signe du dialogue, de l’ouverture et de l’apaisement pour l’intérêt supérieur de la nation.

Au nom de ses collègues, le ministre des Affaires étrangères a porté un regard rétrospectif sur le travail accompli au cours de l’année écoulée tout en se projetant sur les chantiers à venir. Emmanuel Issoze Ngondet est revenu sur les réformes à portée sociale, les infrastructures et l’économie. S’agissant des perspectives, il s’est appesanti sur la relance de la politique d’accès à l’eau et à l’électricité, l’entreprenariat agricole avec en perspective le programme Graine et, la transformation de certaines matières premières. Puis, il a salué l’esprit d’équipe et la solidarité entre membres du gouvernement.

Intervenant au nom du patronat et des administrations publiques et privées, le secrétaire général du gouvernement, n’a pas dérogé à la méthodologie fixée par son prédécesseur. Livrant sa lecture de l’exercice 2014, Ali Akbar Onanga y’Obegue a estimé que des avancées notables ont été enregistrées, encourageant le Premier ministre à poursuivre ses efforts en faveur de la «consolidation des fondations de l’émergence». Au titre des perspectives, il a évoqué la construction de bureaux ministériels et administratifs de type «cité ministérielle et administrative» ainsi que le passage au système de «budgétisation par objectif de programmes».

En réponse, Daniel Ona a remercié ses hôtes pour leur marque d’attention à son égard. Souhaitant à son équipe et aux membres de l’administration que l’année 2015 soit celle de tous les aboutissements, de la concorde, de la paix, de la solidarité et du bonheur, il a condamné, à son tour, l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, affirmant être un adepte de la liberté de presse, de la paix sociale et du dialogue entre les acteurs de la vie politique autant qu’un adversaire de la violence. «De même que le président de la République ne ménage aucun effort pour vivre avec des Gabonais un dialogue social, constructif et permanent de même, les ministres doivent impérativement se rendre ouverts et disponibles avec les syndicats et représentants des personnels de leurs secteurs», a-t-il souligné.