Le 19 juillet dernier, des bus de la Société gabonaise de transport (Sogatra) ont été bloqués dans la zone de Kango pour défaut de documents originaux. Ce mois de janvier, donc 6 mois après, la même situation se répète cette fois sur l’axe Lambaréné-Libreville et en plus ces bus n’auraient pas d’assurance.
Des bus de la Société gabonaise de transport (Sogatra) ont une nouvelle fois fait l’objet d’un contrôle de gendarmerie dans la zone Lambaréné/Libreville et dans le sens inverse.
Après l’inspection du 19 juillet dernier, durant laquelle les agents contrôleurs avaient constaté que les conducteurs de bus de la Sogatra ne possédaient que des photocopies des documents afférents au véhicule, pire encore ces moyens de transport ne posséderaient aucun document d’assurance, le directeur général de la Sogatra avait affirmé que les conducteurs ne pouvaient pas posséder les originaux des pièces des bus, par souci de sécurité. Si cela s’explique pour les pièces des véhicules, qu’en est-il de l’absence des documents d’assurance ? Comment la direction générale de la Sogatra peut-elle expliquer ce manque de responsabilité ?
Le rôle d’une assurance automobile est de couvrir financièrement, les personnes impliquées notamment dans un accident de la route ou incident technique. Pourquoi la Sogatra néglige-t-elle cette donnée qui permettrait d’indemniser les passagers de ces bus au cas où surviendrait un accident ?
On se souviendra qu’il y a quelques mois, un bus Marcopolo prenait feu à Libreville, cet incident n’avait heureusement occasionné aucune perte en vie humaine.
Problèmes techniques, manque d’entretien, absence des documents d’origine des bus, défaut d’assurances automobile etc… Une société aussi responsable que la Sogatra préférerait-elle favoriser les ressources financières au détriment de la sécurité des êtres humains ?
Le directeur de la Sogatra, Alain Ndjoubi Ossamy est la personne la mieux placée pour répondre à ces interrogations…