Les sénatoriales du 13 décembre 2014 n’ont pas dérogé à la règle des recours. Ce sont au total 6 recours qui ont été enregistrés auprès de la Cour constitutionnelle.
La Cour constitutionnelle a enregistré près de 6 dossiers de recours en annulation pour les élections sénatoriales de décembre 2014. Les requérants réfutent ainsi les résultats publiés à l’issue du scrutin. Deux recours ont été déposés pour le département du Komo-Océan et son chef lieu Ndzomoé (Estuaire), deux recours également pour les communes de Lébamba et Mouila (Ngounié), un à Bendjé (Ogooué-Maritime) et le dernier à Medouneu (Woleu-Ntem).
Depuis les résultats des sénatoriales du 13 décembre 2014, la Cour constitutionnelle examine les recours formulés après le scrutin par les candidats battus.
Dans la province de l’Estuaire et particulièrement dans le département du Komo-Océan, l’indépendant Claude Koffi Atisso a porté devant la haute cour une contestation de la victoire du candidat investi par le Parti Démocratique Gabonais (PDG) dans ce siège départemental. Ce contentieux est le seul concernant un candidat indépendant, car les 5 autres recours concernent des candidats malheureux du PDG.
Mathias Koussou, Honorine Dossou Naki, Martial Rufin Moussavou etc… font partie des candidats malheureux du PDG à demander un retour aux urnes, car selon eux, il y aurait eu fraude durant le scrutin.
Après avoir reçu ces recours, la Cour constitutionnelle a procédé à l’examen de l’audition entre les requérants et elle rendra sa décision au plus tard dans 15 jours.
Cependant, le constat montre que dans certaines localités, le PDG est en net recul et que les querelles intestines au sein de cette formation politique n’ont toujours pas pris fin. A l’exemple du cas de Lébamba où le candidat qui bénéficiait de 11 conseillers sur 19, a largement perdu cette élection, une preuve du manque de solidarité entre les « camarades » de ce parti.