Les délestages d’électricité répétés depuis samedi dernier à Libreville, perturbent sérieusement le public habitant la capitale gabonaise qui suit les matches de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se disputent actuellement en Guinée Equatoriale.
« Comment la SEEG s’arrange à couper le courant pendant que le Gabon joue son match d’ouverture », s’est plaint Jacques, un férus de football habitant la zone de Dragage à Nzeng Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, où la coupure d’électricité a duré près de deux heures.
Ce délestage a également atteint plusieurs autres quartiers de Libreville et sa périphérie, notamment à Owendo où les habitants ont été aussi privés du beau spectacle que les Panthères ont gratifié au public en « dévorant » les Etalons.
L’équipe nationale du Gabon a disputé son premier match contre le Burkina Faso qu’elle a battu sur le score (2-0) samedi dernier à Bata et a pris la tête du groupe A, devant le pays hôte, la Guinée Equatoriale et le Congo Brazzaville qui se sont séparés sur un score nul (1-1).
Les délestages se sont poursuivis dans la journée de lundi, privant une fois de plus le public de suivre les rencontres de la plus prestigieuse compétition sportive organisée sur le continent africain.
Pour essayer de rattraper l’écran noir imposé par la SEEG, certaines personnes ont recouru aux téléphones portables pour suivre les matchs où à la radio pour ne pas rater totalement la fête du ballon rond en Guinée Equatoriale.
Ce désagrément n’a pas été expliqué par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’entreprise ayant le monopole de la production, la distribution et de la commercialisation de l’électricité et de l’eau sur toute l’étendue du territoire national.
Depuis bientôt un mois, les interruptions d’électricité ont repris de plus belle à Libreville après plus de deux ans d’accalmie, indique-t-on.
Selon des sources sures, la ville d’Oyem dans le nord du pays connaît également des coupures de courant qui peuvent durer près de trois jours.