Le président du Conseil économique (CES), par ailleurs ancien Premier ministre, a récemment reçu une délégation de la société civile. Conduite par Nicaise Moulombi, elle entendait lui demander de plaider en faveur d’une concertation politique.
Le 18 décembre dernier, le président du Haut conseil des acteurs non étatiques engageait une campagne de plaidoyer en faveur d’une concertation nationale. Cette démarche l’a donc conduit, à la tête d’une délégation de la société civile, à entamer des rencontres avec les autorités politiques, religieuses et les leaders d’opinion afin de les convaincre de soutenir cette idée de dialogue ou encore de concertation politique inclusive.
Dernièrement, ce groupe a rendu visite au président du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé, par ailleurs ancien Premier ministre. Il a été donc question pour Nicaise Moulombi et les siens de lui présenter les motifs devant l’amener à soutenir cette initiative. A l’issue de l’entretien, Nicaise Moulombi a déclaré : «Nous retenons deux choses de cette audience. Premièrement, le président du CES, en homme politique, n’a pas attendu notre arrivée pour comprendre la nécessité d’un dialogue politique. Deuxièmement, M. Biyoghé Mba, dans son discours à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an au chef de l’Etat, avait évoqué le sujet». «Nous pensons qu’il pourra plaider auprès du président de la République afin que ce dialogue se tient entre les fils et fille de ce pays», a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre avait déjà appelé à la tenue d’un dialogue politique au lendemain des émeutes d’août 2013 au quartier Cocotiers, dans le 2e arrondissement de Libreville, entre forces de l’ordre et manifestants