Les étudiants réunis au sein de la ligue estudiantine refusent de signer l’engagement de ne plus faire grève qui figure sur la fiche d’autorisation d’accès en salle imposée par le syndicat des enseignants. Pour eux, ces derniers ne sont pas habilités à s’occuper des inscriptions.
Lors d’un point de presse tenu ce lundi, la ligue estudiantine des droits de l’homme, un mouvement d’étudiants de l’université Omar Bongo, a fustigé la nouvelle fiche d’inscription produite par le SNEC (syndicat national des enseignants chercheurs). Cette fiche engage ses signataires à ne plus faire de grève au sein de l’académie. Les enseignants de l’UOB se sentent en insécurité. Pour eux les étudiants ne doivent être admis en amphi que si ces derniers acceptaient de signer la fameuse fiche.
Un fait que les concernés rejettent. Certains étudiants estiment que signer cette nouvelle fiche pour entrer en salle serait une façon de reconnaître qu’ils sont auteurs des casses qui se déroulent durant les grèves. En cas d’autres manifestations, les signataires pourraient simplement être arrêtés. La ligue a expliqué que l’université connait deux types d’inscription, à savoir l’inscription académique et l’inscription pédagogique. L’inscription exigée par le syndicat des enseignants ne figure sur aucun texte.
Depuis le déguerpissement des étudiants du campus, le climat est suspicieux à l’UOB. Les cours semblent ne pas avoir réellement repris. Certains départements comme celui des sciences de l’information et de la communication sont encore fermés. Lors d’une réunion avec le doyen de la faculté des lettres et sciences humaines la semaine dernière, des enseignants ont exprimé leur doute face au climat qui règne sur le campus.
Georges-maixent Ntoutoume
