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Vandalisme chez Ping : Opiangah ne s’y reconnaît pas et souhaite des excuses publiques

 Hervé Opiangah et son conseil, Me Gisèle Eyue Békalé, le 30 janvier à Libreville. © Gabonreview

Hervé Opiangah et son conseil, Me Gisèle Eyue Békalé, le 30 janvier à Libreville. © Gabonreview
Accusé d’avoir commandité l’attaque du domicile de Jean Ping par des vandales le 12 janvier dernier, Hervé Patrick Opiangah, le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), a nié son implication dans cette affaire qui défraye encore la chronique.

Accompagné de son avocat, Me Gisèle Eyue, le président de l’Udis, par ailleurs conseiller du président de la République, s’est prononcé sur cette histoire à l’occasion d’un point de presse, aux allures de meeting. La salle avait, en effet, été envahie par de nombreux militants et sympathisants de cette formation politique de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence.

Hervé Patrick Opiangah est donc revenu sur l’intrusion de présumés vandales chez Jean Ping pour s’étonner du fait que Jean Ping l’ait accusé d’être le commanditaire de cette agression. «Monsieur Ping l’a déclaré aux auteurs desdits faits qui ont été appréhendés sur les lieux. Il l’a écrit sur sa page Facebook accessible au grand public», a expliqué Hervé Patrick Opingah. Pour la sauvegarde de ses intérêts, le conseiller du chef de l’Etat a procédé, par huissier de justice interposé, à la transcription de propos notés sur la page Facebook de monsieur Ping intitulés «Jean Ping il y a une heure via Facebook for iphone». Le texte incriminé indique que «Sous la houlette de certains cadres de ce régime dont Hervé Opiangah, homme de main du président ; une horde de vandales s’est permise d’attaquer et de saccager une partie de mon domicile ce matin à Libreville».

Hervé Opiangah rapporte également qu’il a fait auditionner 14 des jeunes gens interpellés par la police et ces derniers n’ont ni déclaré, ni reconnu avoir été envoyés par lui. L’homme assure avoir gardé son calme en espérant un démenti de Jean Ping, sur la base de ce qu’il sait que l’homme est faillible. Une attente qui ne s’est pas réalisée alors que Jean Ping, a relevé le président de l’Udis, a récemment tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a réitéré ce qui serait une accusation sans fondement.

Hervé Patrick Opiangah soutient qu’il se refuse à laisser M. Ping et les siens continuer de porter atteinte à sa personne, sans réagir. Ne se reconnaissant donc pas dans ces accusations, il a décidé de porter plainte en correctionnelle contre Jean Ping pour diffamation envers sa personne. «Les propos de M. Jean Ping sont dénués de fondement et n’avaient qu’un dessein : ternir mon image» et atteindre le président de la République.

Hervé Opiangah soutient être prêt à retirer sa plainte si M. Ping venait à se raviser et à lui demander des excuses publiques. Et Me Eyué de rappeler à son tour que les propos de Jean Ping sur le réseau social tombe sous le coup de la loi sur la diffamation, s’il n’y a pas de preuve. Ce qui peut conduire à la condamnation. Jean Ping a de ce fait été cité en correctionnel par voie d’huissier, ce qui expliquerait la voiture récemment postée devant son domicile et dans laquelle étaient ces auxiliaires de loi qui essaient depuis une dizaine de jours de lui faire parvenir cette plainte.

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