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Forces armées gabonaises : Auguste Roger Bibaye Itandas, nouveau chef d’état-major général

La tenue d’apparat chef d'état-major général des Forces armées gabonaises. © DCP-Gabon
La tenue d’apparat chef d’état-major général des Forces armées gabonaises. © DCP-Gabon
Général de corps d’armée, l’ancien commandant de la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en Centrafrique (Fomuc) et ancien chef d’état-major particulier du président de la République, prend la tête de la grande muette. Il succède à Jean-Claude Ella Ekogha, nommé grand chancelier des Ordres nationaux.

La grande muette serait-elle en pleine restructuration ? En tout cas, Auguste Roger Bibaye Itandas est le nouveau chef d’état-major général des forces armées gabonaises. Il remplace Jean-Claude Ella Ekogha, nommé grand chancelier des Ordres nationaux.

Le nouveau chef d’état-major général est né en 1958. Il a été commandant de la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en Centrafrique (Fomuc), du 9 septembre 2004 au 12 juillet 2008. C’est lui qui transmît le flambeau à Hilaire Mokoko, qui présida aux destinés de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax). Nommé chef d’état-major particulier du président de la République en novembre 2008, des sources bien informées le présente comme «le neveu direct» de l’ancien président du Sénat, Rose Francine Rogombé, qui assuma l’intérim à la tête de l’Etat à la suite du décès d’Omar Bongo Ondimba en juin 2009.

Le hasard veut qu’Auguste Roger Bibaye Itandas succède à nouveau à Jean-Claude Ella Ekogha qu’il avait déjà remplacé à la tête de la Fomuc. Le nouveau chef d’état-major général sera secondé par deux adjoints. Il s’agit du chef d’état-major général adjoint chargé des opérations, Ferdinand Olame Ndong, et du chef d’état-major général adjoint chargé de l’organisation, des personnels et de la logistique, Abel Oyiba.

Pour mémoire, Jean-Claude Ella Ekogha, 60 ans, est considéré par l’opinion publique comme l’un des personnages essentiels de la prise du pouvoir par Ali Bongo en 2009. Donné pour mort mi-2014, l’ancien chef d’état-major général avait simplement été évacué en France pour des raisons de santé. Il avait d’ailleurs repris du service en septembre dernier.

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