La révélation de la saisie du Boeing 777 de la présidence de la République pour des impayés a conduit la présidence de la République à rendre public un communiqué, le 11 mars 2015, pour dire son étonnement.
Réagissant à la saisie du Boeing 777 en France, la présidence de la République, à travers un communiqué rendu public par son porte-parole, a marqué son étonnement face à cette décision de la justice française. Ce communiqué, relayé par l’Agence gabonaise de presse (AGP) indique : «Alors que l’aéronef immatriculé TR-KPR se trouve en France pour des travaux de maintenance, nous apprenons qu’il fait l’objet d’une procédure pour des faits antérieurs à 2009. La présidence de la République marque son étonnement dans la mesure où, d’une part, cet appareil est couvert par les conventions internationales, et d’autre part, les faits, objet de la procédure, ne concernent ni l’acquisition dudit aéronef, ni son exploitation». L’AGP souligne que «le communiqué de la présidence gabonaise ne donne pas de détails sur les raisons de cette affaire qui frise l’incident diplomatique», ajoutant, citant un conseiller du président de la République, que «l’avion de la République gabonaise est considéré comme une partie de la souveraineté gabonaise, au même titre que le territoire».
C’est le journal français Le Figaro qui a tout récemment porté au grand jour cette affaire. Il y est question d’impayés, par les autorités nationales, d’un montant d’«environ huit millions de dollars» (environ 7,2 millions d’euros ou 4,72 milliards de francs). Après ce communiqué laconique, l’opinion attend davantage de précisions sur cette histoire qui n’honore nullement le pays. Autrement dit, il faut que la vérité soit faite sur cette saisie et que les responsabilités soient dégagées.